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Signification de coda

conclusion d'une composition musicale; partie finale d'un texte ou d'un discours

Étymologie et Histoire de coda

coda(n.)

"passage ajouté à une composition musicale pour la ramener à sa conclusion," 1753, issu du latin cauda "queue d'un animal," dont l'origine reste incertaine. De Vaan le relie au proto-italique *kaud-a- "partie; queue," dérivé du proto-indo-européen *kehu-d- "fendu, séparé," provenant de la racine *khu-. Il explique : "Puisque les mots désignant 'morceau, partie' sont souvent issus de 'couper, fendre', la queue a pu être considérée comme la 'partie' lâche de l'animal."

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Vers 1300, le terme désignait une "compilation systématique de lois." Il provient du vieux français code, qui signifiait "système de lois, livre de lois" au XIIIe siècle. Ce mot a ses racines dans le latin codex, désignant une "classification systématique du droit écrit." Avant cela, on trouvait caudex, qui signifiait simplement "livre," mais qui avait une origine plus littérale : "tronc d'arbre." En effet, il faisait référence à ces livres fabriqués à partir de tablettes de bois recouvertes de cire, sur lesquelles on pouvait écrire. De Vaan retrace l'évolution de ce terme à travers le proto-italique *kaud-ek-, qui remonte au proto-indo-européen *kehu-d-, signifiant "fendu, séparé." Il établit également un lien avec cauda, qui signifie "queue" (voir coda).

Le sens de "chiffre, système de signaux et règles qui régissent leur utilisation" (comme dans secret code) apparaît en 1808. Le terme code-name est utilisé pour la première fois en 1879, dans le contexte de la télégraphie. Enfin, l'idée de "système permettant d'exprimer des informations et instructions sous une forme compréhensible par un ordinateur" date de 1946.

« Celui qui manque de courage pour affronter le danger ou qui recule à l'idée d'être blessé », milieu du 13e siècle, issu de l'anglo-français couard, couart, de l'ancien français coart signifiant « lâche » (ce terme n'est plus courant en français aujourd'hui, où l'on utilise plutôt poltron, d'origine italienne, et lâche), dérivé de coe signifiant « queue », issu du latin coda, une variante dialectale populaire de cauda qui signifie également « queue » (voir coda) + -ard, un suffixe nominal désignant une personne qui accomplit une action ou possède une qualité, souvent avec une connotation péjorative (voir -ard).

Le mot semble refléter un sens métaphorique animalier encore présent dans des expressions comme turning tail et tail between legs. Coart était le nom du lièvre dans les versions anciennes françaises de « Renard le Renard ». Les termes italiens codardo, espagnol cobarde (ancien espagnol couarde) proviennent du français. L'orthographe anglaise a été influencée par cow (verbe et nom).

[S]o strong is the false belief that every bully must be a coward that acts requiring great courage are constantly described as cowardly or dastardly if they are so carried out as not to give the victim a sporting chance; the throwing of a bomb at a king's carriage is much less dastardly than shooting a partridge, because the thrower takes a very real risk .... [Fowler]
[Il est] si fort ce faux préjugé selon lequel tout intimidateur doit être un lâche que les actes nécessitant un grand courage sont constamment décrits comme lâches ou infâmes s'ils sont accomplis sans donner à la victime une chance équitable ; lancer une bombe sur la voiture d'un roi est bien moins infâme que de tirer sur une perdrix, car celui qui lance prend un risque bien réel .... [Fowler]

En tant que nom de famille (attesté depuis le milieu du 13e siècle), il représente l'ancien anglais cuhyrde signifiant « gardien de vaches ». En tant qu'adjectif, il signifie « manquant de courage, timide », à partir de la fin du 13e siècle. On trouve chez Farmer l'expression coward's castle signifiant « une chaire », « Parce qu'un ecclésiastique peut s'y exprimer sans craindre d'être contredit ou contesté. »

fin du 15e siècle, "band attaché à une lettre avec des sceaux pendant à l'extrémité libre," du français queue "une queue," de l'ancien français cue, coe, queue, "queue" (12e siècle, aussi "pénis"), du latin coda (variante dialectale ou forme alternative de cauda) "queue" (voir coda, et comparer cue (n.2)).

Aussi dans l'utilisation littérale en anglais du 16e siècle, "queue d'une bête," surtout en héraldique. Une extension métaphorique à "ligne de danseurs" (vers 1500) a peut-être conduit au sens étendu de "ligne de personnes, etc." (1837), mais cet usage en anglais est peut-être directement issu du français (queue à queue, "l'un après l'autre" apparaît dans les premiers dictionnaires militaires anglais et américains du 19e siècle).

If we look now at Paris one thing is too evident: that the Baker's shops have got their Queues, or Tails ; their long strings of purchasers arranged in tail, so that the first come be the first served,—were the shop once open! This waiting in tail, not seen since the early days of July, again makes its appearance in August. In time, we shall see it perfected, by practice to the rank almost of an art ; and the art, or quasi-art, of standing in tail become one of the characteristics of the Parisian People, distinguishing them from all other Peoples whatsoever. [Carlyle, "The French Revolution," 1837]
Si nous regardons maintenant Paris, une chose est trop évidente: que les boulangeries ont obtenu leurs Queues, ou queues ; leurs longues files d'acheteurs arrangées in tail, de sorte que les premiers arrivés soient les premiers servis,—si le magasin était ouvert ! Cette attente en queue, non vue depuis les premiers jours de juillet, réapparaît en août. Avec le temps, nous verrons cela perfectionné, par la pratique jusqu'à devenir presque un art ; et l'art, ou quasi-art, d'attendre en queue deviendra l'une des caractéristiques du peuple parisien, les distinguant de tous les autres peuples. [Carlyle, "The French Revolution," 1837]

On dit que Churchill a inventé Queuetopia (1950), pour décrire la Grande-Bretagne sous un gouvernement travailliste ou socialiste.

Aussi utilisé au 18e siècle dans le sens de "natte de cheveux tombant derrière" (attesté en 1748), à l'origine partie de la perruque, au 18e siècle tardif des cheveux de la tête.

QUEUE. From the French, which signifies tail; an appendage that every British soldier is directed to wear in lieu of a club. Regimental tails were ordered be nine inches long. [William Duane, "A Military Dictionary," Philadelphia, 1810]
QUEUE. Du français, qui signifie queue; un appendice que chaque soldat britannique est dirigé à porter à la place d'une massue. Les queues régimentaires devaient mesurer neuf pouces de long. [William Duane, "A Military Dictionary," Philadelphia, 1810]
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    Tendances de " coda "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of coda

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