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Signification de julep

boisson sucrée; sirop médicinal; cocktail à base de menthe

Étymologie et Histoire de julep

julep(n.)

À la fin du 14e siècle, le terme désignait une « boisson sirupeuse dans laquelle on administre un médicament ». Il provient du vieux français julep (14e siècle), lui-même issu du latin médiéval julapium, emprunté à l'arabe julab, qui vient du persan gulab, signifiant « une boisson sucrée » ou « eau de rose ». Ce mot se décompose en gul (« rose »), qui est lié au grec rhodon et au latin rosa (voir rose (n.1)), et ab (« eau »), dérivé de la racine indo-européenne *ap- (2) qui signifie « eau » (voir water (n.1)).

Le terme a ensuite été utilisé pour désigner une boisson alcoolisée sucrée aromatisée à la menthe, à partir de 1761. À l'origine, il s'agissait d'une recette médicale. Les apothicaires l'appelaient julepum menthae.

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Un arbuste parfumé, célèbre pour sa beauté et ses épines, cultivé depuis des temps très anciens. En vieil anglais, on l’appelait rose, un terme issu du latin rosa. Ce mot a donné naissance à l’italien et l’espagnol rosa, ainsi qu’au français rose. On le retrouve aussi dans d’autres langues comme le néerlandais roos, l’allemand Rose, le suédois ros, le serbo-croate ruža, le polonais róża, le russe roza, le lituanien rožė, le hongrois rózsa, l’irlandais ros, le gallois rhosyn, etc. On pense qu’il provient probablement des dialectes italiens et grecs, dérivant du grec rhodon, qui signifie « rose » (en éolien, brodon).

Le mot grec rhodon pourrait avoir des racines iraniennes, lié à la racine *vrda-. Beekes suggère que « ce mot a certainement été emprunté à l’Est, probablement comme le vard arménien, signifiant ‘rose’, provenant de l’ancien iranien *urda ». En araméen, warda vient du vieux perse ; en persan moderne, après les changements sonores habituels, on dit gul, à l’origine du turc gül, qui signifie aussi « rose ».

La forme anglaise du mot a été influencée par le français. Utilisé comme nom de couleur pour désigner un cramoisi clair dès les années 1520 (plus tôt rose-color, fin du 14e siècle ; rose-red, début du 13e siècle). Au début du 15e siècle, il désigne une « personne d’une grande beauté ou vertu ». Un rose-bowl (attesté vers 1887) désigne un vase conçu pour accueillir des roses coupées.

Les Wars of the Roses (mentionné en 1823, en 1807 sous le nom de Wars of the Two Roses) font référence aux guerres civiles anglaises du 15e siècle. La rose blanche était l’emblème de la maison d’York, tandis que la rose rouge représentait son rival, les Lancastre.

En tant qu’adjectif, il désigne « une couleur rouge riche, caractéristique de la rose », attesté dès 1816. Les formes antérieures comprenaient rose-red (vers 1300) et rose-colored (années 1520).

Les roses sont souvent utilisées de manière figurative pour symboliser des circonstances favorables, d’où l’expression bed of roses, attestée dès les années 1590 dans ce sens figuré. Au 15e siècle, be (ou dwell) in flowers signifiait « prospérer, fleurir ». L’expression come up roses, signifiant « se terminer parfaitement », est attestée en 1959, bien que l’image, sans les mots exacts, remonte à 1855. L’expression come out smelling like a rose date de 1968.

Rose of Sharon (Cantique des cantiques, ii.1) est mentionné dès les années 1610, nommé d’après la région fertile de la Palestine côtière (voir Sharon), mais la fleur en question n’a pas été identifiée. Ce nom est utilisé aux États-Unis depuis 1847 pour désigner l’hibiscus syrien.

En vieil anglais, on trouve wæter, issu du proto-germanique *watr- (qui a également donné le vieux saxon watar, le vieux frison wetir, le néerlandais water, le vieux haut allemand wazzar, l’allemand Wasser, le vieux norrois vatn, et le gothique wato, tous signifiant « eau »). Son origine remonte au proto-indo-européen *wod-or, une forme dérivée de la racine *wed- (1), qui signifie « eau » ou « humide ». Dans les conceptions anciennes, l’eau faisait partie des quelques éléments fondamentaux constituant tout ce qui nous entoure.

Avoir la head above water (et ainsi éviter de se noyer) apparaît dès les années 1660. Dans un sens figuré, signifiant « sorti d’affaire », cette expression est attestée à partir de 1742.

Le terme water-cure, désignant des thérapies de guérison par l’eau, date de 1842. Le water-cannon, utilisé pour le contrôle des foules, est nommé ainsi dès 1964. Le water-fountain, qui signifie « fontaine à boire », est attesté en 1946. Le Water-buffalo apparaît en 1894. Le Water polo est mentionné dès 1884, tandis que water torture est attesté à partir de 1928.

Waters, utilisé pour désigner les « mers d’une région particulière », en particulier les « revendications maritimes d’une nation », émerge dans les années 1650.

Les linguistes pensent que le proto-indo-européen possédait deux racines pour désigner l’eau : *ap- et *wed-. La première, préservée en sanskrit sous la forme apah et dans des mots comme Punjab et julep, était considérée comme « animée », évoquant l’eau comme une force vivante. La seconde la décrivait plutôt comme une substance inanimée. On pense que la même distinction existait pour le mot fire (n.).

Herbe aromatique, plante du genre Mentha. En vieil anglais, on l’appelait minte (8e siècle), issu du haut allemand occidental *minta, qui est aussi à l’origine du vieux saxon minta, du moyen néerlandais mente, du vieux haut allemand minza, et du moderne allemand Minze. Ce terme est un emprunt au latin menta, mentha, signifiant « menthe », lui-même dérivé du grec minthē. Dans la mythologie, Minth était une nymphe transformée en plante par Proserpine. Ce mot pourrait également provenir d’une langue méditerranéenne disparue. Pour mint-julep, voir julep.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of julep

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