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Signification de mirth

joie; plaisir; gaieté

Étymologie et Histoire de mirth

mirth(n.)

En vieil anglais, myrgð signifie « joie, plaisir, bonheur éternel, salut » (ces sens originaux sont désormais obsolètes). Ce mot vient du proto-germanique *murgitha, qui est aussi à l'origine du moyen néerlandais merchte. C'est un nom de qualité dérivé de *murgjo- (voir merry et -th (2)). Au début du XIIIe siècle, il désigne « les expressions ou manifestations de bonheur, de réjouissance » ; au milieu du XIVe siècle, il évoque plutôt « un état ou un sentiment de gaieté, de jovialité, d’hilarité ». Le terme mirthquake, qui désigne « un divertissement provoquant des éclats de rire incontrôlables », a été attesté pour la première fois en 1928, en référence aux films de Harold Lloyd.

I HAVE always preferred chearfulness to mirth. The latter, I consider as an act, the former as an habit of the mind. Mirth is short and transient, chearfulness fixed and permanent. Those are often raised into the greatest transports of mirth, who are subject to the greatest depressions of melancholy: on the contrary, chearfulness, though it does not give the mind such an exquisite gladness, prevents us from falling into any depths of sorrow. Mirth is like a flash of lightning, that breaks through a gloom of clouds, and glitters for a moment; chearfulness keeps up a kind of day-light in the mind, and fills it with a steady and perpetual serenity. [Addison, "Spectator," May 17, 1712]
J'ai toujours préféré la gaieté à l'hilarité. La première, je la vois comme une habitude d'esprit, tandis que la seconde me semble un acte ponctuel. L'hilarité est éphémère et passagère, alors que la gaieté est stable et durable. Ceux qui connaissent les plus grands accès d'hilarité sont souvent ceux qui souffrent des plus profondes mélancolies. À l'inverse, la gaieté, bien qu'elle ne procure pas une joie aussi intense, nous protège des abîmes de la tristesse. L'hilarité, c'est comme un éclair qui fend les nuages et brille un instant ; la gaieté, elle, maintient une sorte de clarté dans l'esprit et l'emplie d'une sérénité constante et perpétuelle. [Addison, "Spectator," 17 mai 1712]

Entrées associées

En moyen anglais, mirie vient de l'ancien anglais myrge, signifiant « agréable, plaisant, doux, évoquant des sentiments de joie et d'enthousiasme » (utilisé pour parler de l'herbe, des arbres, du monde, de la musique ou des chants). Ce mot pouvait aussi être employé comme adverbe, pour décrire quelque chose de « mélodieux » ou « plaisant », et provient du proto-germanique *murgijaz, qui désignait probablement à l'origine quelque chose de « éphémère » (on peut le comparer à l'ancien haut allemand murg, signifiant « court », ou au gothique gamaurgjan, qui veut dire « raccourcir »). Cette origine remonte à la racine indo-européenne *mregh-u-, qui signifie « court ». En dehors de l'anglais, le seul cognat exact partageant ce sens était le moyen néerlandais mergelijc, qui se traduisait par « joyeux ».

Le lien avec le plaisir s'est probablement établi à travers l'idée de « faire passer le temps plus vite », c'est-à-dire quelque chose qui rend le temps agréable et léger (on peut le comparer au mot allemand Kurzweil, qui signifie « passe-temps » et se traduit littéralement par « un court moment »). En vieux norrois, le verbe skemta signifie « divertir, amuser » et vient de skamt, le neutre de skammr, qui veut dire « court ». Il existait aussi une forme verbale en vieil anglais, myrgan, qui signifiait « être joyeux, se réjouir ». Pour comprendre l'évolution des voyelles, on peut se référer à bury (v.).

À l'origine, le mot n'était pas spécifiquement lié à l'humour ou à la comédie, mais il avait un champ sémantique beaucoup plus large en moyen anglais qu'aujourd'hui. Il pouvait désigner quelque chose de « plaisant à l'oreille » (comme les chants d'animaux), un temps « agréable » (pour la météo), une tenue « élégante » (pour les vêtements) ou encore des herbes « savoureuses » (pour leur goût). L'évolution vers les sens modernes a probablement commencé avec l'idée d'être « satisfait par un événement ou une situation donnée », vers 1200.

Pour parler des personnes, le terme a pris le sens de « joyeux de nature, enjoué, animé par la bonne humeur » dès le milieu du 14e siècle.

Merry-bout, qui signifie « un acte sexuel », était un argot vulgaire apparu vers 1780. Merry-begot, signifiant « illégitime » (adjectif) ou « bâtard » (nom), est mentionné dans l’ouvrage de Grose (1785). Merrie England, souvent utilisé aujourd'hui de manière satirique ou ironique, date d'environ 1400, sous la forme meri ingland, et désignait à l'origine un pays « prospère et généreux ». Merry Monday était un terme du 16e siècle désignant le lundi précédant le mardi gras (Mardi Gras).

Au début du 14e siècle, le mot signifiait "délicieux" et vient de mirth (joie) associé à -ful (plein de). On trouve aussi des formes dérivées comme Mirthfully (avec joie) et mirthfulness (joie, gaieté).

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Tendances de " mirth "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of mirth

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