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Signification de past

passé; temps révolu; antérieur

Étymologie et Histoire de past

past(adj.)

Au début du 14e siècle, le mot signifiait « terminé, achevé, n'existant plus », une variante de passed, le participe passé de passen, qui signifie « passer » (voir pass (v.)). L'idée de « révolu, appartenant à une époque antérieure » apparaît au milieu du 14e siècle. Le sens grammatical de « exprimant une action ou un état passé » date des années 1520 ; past participle est attesté en 1775, et past tense apparaît dans les années 1650. En tant que préposition, signifiant « au-delà dans le temps ou la position », elle est utilisée vers 1300, dérivant de l'adjectif.

past(n.)

Vers 1500, le terme désignait "les temps révolus, la période qui a précédé le présent," dérivant de past (adjectif). L'acception "une vie, une carrière ou une histoire passées" apparaît en 1836.

The past is the only dead thing that smells sweet,
The only sweet thing that is not also fleet.
[Edward Thomas, from "Early one morning"]
Le passé est la seule chose morte qui sente bon,
La seule chose douce qui ne soit pas éphémère.
[Edward Thomas, extrait de "Early one morning"]
AMERICA does not repel the past, or what it has produced under its forms or amid other politics or the idea of castes or the old religions .... accepts the lesson with calmness ... is not so impatient as has been supposed that the slough still sticks to opinions and manners and literature while the life which served its requirements has passed into the new life of the new forms ... perceives that the corpse is slowly borne from the eating and sleeping rooms of the house ... perceives that it waits a little while in the door ... that it was fittest for its days ... that its action has descended to the stalwart and wellshaped heir who approaches ... and that he shall be fittest for his days. [Whitman, opening of the preface to "Leaves of Grass," 1855]
L'AMÉRIQUE ne rejette pas le passé, ni ce qu'elle a engendré sous ses formes ou dans d'autres contextes politiques, ni l'idée de castes ou les anciennes religions... elle accepte la leçon avec sérénité... n'est pas aussi impatiente qu'on l'a cru, que les vestiges s'accrochent encore aux opinions, aux mœurs et à la littérature, tandis que la vie qui répondait à ses besoins a évolué vers la nouvelle vie des nouvelles formes... elle perçoit que le cadavre est lentement emporté des chambres à manger et à dormir de la maison... elle constate qu'il attend un moment à la porte... qu'il était le mieux adapté à son époque... que son héritage a été transmis à l'héritier robuste et bien formé qui s'approche... et qu'il sera le mieux adapté à son temps. [Whitman, début de la préface de "Leaves of Grass," 1855]
Progress, far from consisting in change, depends on retentiveness. When change is absolute there remains no being to improve and no direction is set for possible improvement: and when experience is not retained, as among savages, infancy is perpetual. Those who cannot remember the past are condemned to repeat it. [George Santayana, "The Life of Reason," 1905]
Le progrès, loin de résider dans le changement, dépend de la capacité à retenir. Lorsque le changement est total, il n'y a plus d'être à améliorer et aucune direction n'est donnée pour une amélioration possible : et lorsque l'expérience n'est pas conservée, comme chez les sauvages, l'enfance est perpétuelle. Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter. [George Santayana, "The Life of Reason," 1905]
[T]he past cannot be presented; we cannot know what we are not. [Thoreau]
[T] le past ne peut être presented; nous ne pouvons connaître ce que nous ne sommes pas. [Thoreau]
The past is never dead. It's not even past. [Faulkner, "Requiem for a Nun," 1950]
Le passé n'est jamais mort. Il n'est même pas passé. [Faulkner, "Requiem for a Nun," 1950]

Entrées associées

À la fin du XIIIe siècle, le verbe passen (à sens transitif) signifie « passer devant (quelque chose) » ou encore « traverser ». Il provient du vieux français passer, qui signifie « passer » (attesté dès le XIe siècle), lui-même issu du latin vulgaire *passare, signifiant « marcher, passer » (à l'origine également du espagnol pasar et de l'italien passare). Ce dernier tire ses racines du latin passus, qui se traduit par « pas, foulée » et provient de la racine indo-européenne *pete-, signifiant « s'étendre ».

Le sens intransitif « avancer, progresser, se frayer un chemin » apparaît vers 1300. L'utilisation figurée « vivre, subir une expérience » (comme dans pass the time) se développe à la fin du XIVe siècle. L'idée de « réussir un examen » émerge au début du XVe siècle. L'expression « refuser de faire quelque chose » est attestée en 1869, à l'origine dans le contexte des cartes (notamment au euchre). Dans des sports comme le football, le hockey ou le soccer, le sens « passer le ballon ou le palet à un autre joueur » date d'environ 1865. On trouve aussi des formes dérivées : Passed et passing.

Le sens « être perçu comme quelque chose que l'on n'est pas » (surtout dans un contexte racial) apparaît en 1935, issu de l'expression pass oneself off (as), attestée dès 1809. L'idée générale de « être considéré comme équivalent » remonte aux années 1590. L'expression Pass up, signifiant « décliner, refuser », est documentée depuis 1896. Pass the buck date de 1865, et serait un argot du poker faisant référence à un couteau à manche en bois de cerf, passé autour de la table pour indiquer qui devait distribuer les cartes. Pass the hat, qui signifie « solliciter des dons », est attesté depuis 1762. Enfin, Pass-fail comme méthode de notation est documenté à partir de 1955, dans l'anglais américain.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of past

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