Au milieu du 13e siècle, le terme désignait « les revenus tirés d’un bureau, d’une propriété, d’une transaction, etc. ». Vers 1300, il a pris le sens de « bénéfice, avantage spirituel ». Il provient du vieux français prufit, porfit, qui signifiait « profit, gain » (milieu du 12e siècle), lui-même issu du latin profectus, signifiant « croissance, avancement, augmentation, succès, progrès ». Ce mot latin était un nom dérivé du participe passé de proficere, qui se traduisait par « accomplir, progresser, être utile, faire le bien, connaître le succès, réaliser un profit ». On le décomposait en pro, qui signifie « en avant » (provenant de la racine indo-européenne *per- (1) signifiant « en avant »), et en facere, qui veut dire « faire, accomplir » (issu de la racine indo-européenne *dhe-, « mettre, poser »). En vieil anglais, le mot pour « gain, profit » était gewinn.
À partir du milieu du 14e siècle, le mot a évolué pour signifier « usage, utilité ». La définition plus précise, désignant « l’avantage ou le gain que tire un propriétaire de son capital grâce à son emploi dans une entreprise, un bénéfice au-delà des dépenses », est attestée vers 1600. L’expression Profit margin, qui signifie « ce qui reste une fois les coûts déduits du profit », apparaît en 1853. Quant à Profit-sharing, elle est documentée en 1881.
As used in political economy, profit means what is left of the product of industry after deducting the wages, the price of raw materials, and the rent paid in the production, and is considered as being composed of three parts — interest, risk or insurance, and wages of superintendence. [Century Dictionary]
Dans le contexte de l’économie politique, profit désigne ce qui reste de la production industrielle après avoir déduit les salaires, le prix des matières premières et le loyer payé pour la production. On considère généralement qu’il se compose de trois éléments : les intérêts, le risque ou l’assurance, et les salaires de supervision. [Century Dictionary]