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Signification de soluble

dissoluble; capable de se dissoudre

Étymologie et Histoire de soluble

soluble(adj.)

À la fin du 14e siècle, le mot désignait une personne « non constipée ». Au début du 15e siècle, il a évolué pour signifier « capable d'être dissous ». Il vient de l'ancien français soluble, qui signifiait « effaçable, éradiquable » au 13e siècle. Ce terme provient du latin tardif solubilis, signifiant « qui peut être desserré ou dissous », lui-même dérivé du verbe latin solvere, qui signifie « desserrer, dissoudre ». On peut retracer son origine jusqu'à la racine indo-européenne *se-lu-, un composé formé du pronom réfléchi *s(w)e- (voir idiom) et de la racine *leu-, qui signifie « desserrer, diviser, couper ». Le sens « capable d'être résolu ou expliqué » apparaît en 1705, comme l'atteste Berkeley. En résumé, on dit qu'une substance est soluble, mais pas solvable; en revanche, un problème peut être l'un ou l'autre.

Entrées associées

Dans les années 1580, le terme désigne une "forme de discours propre à un peuple ou un lieu". L'acception "phrase ou expression spécifique à une langue" apparaît dans les années 1620. Il provient du français idiome (16e siècle) et du latin tardif idioma, signifiant "une particularité linguistique".

Ce mot vient du grec idiōma, qui signifie "particularité, tournure propre" (Fowler note qu'une "manifestation du particulier" est "la traduction la plus proche du terme grec"). Il dérive de idioumai, qui signifie "s'approprier", et de idios, signifiant "personnel, privé" (en opposition à dēmosios, "public"). À l'origine, cela désignait quelque chose de "particulier à soi-même, qui nous appartient" (contrairement à allotrios).

Ce terme trouve ses racines dans la proto-langue indo-européenne (PIE) *swed-yo-, une forme suffixée de la racine *s(w)e-. Cette dernière était un pronom de troisième personne et réfléchi (renvoyant au sujet de la phrase), utilisé aussi pour désigner le groupe social du locuteur, soit "(nous) nous-mêmes". On la retrouve également en sanskrit svah, en avestique hva-, en vieux perse huva (signifiant "le sien"), et dans des expressions comme khva-data ("seigneur"), littéralement "créé de soi-même". D'autres exemples incluent le grec hos ("il, elle, cela"), le latin suescere ("habituer, se faire à quelque chose"), sodalis ("compagnon"), le vieux slavon d'église svoji ("le sien"), svojaku ("parent, proche"), le gothique swes ("le sien"), le vieux norrois sik ("soi-même"), l'allemand Sein, et l'ancien irlandais fein ("soi, lui-même").

[G]rammar & idiom are independent categories; being applicable to the same material, they sometimes agree & sometimes disagree about particular specimens of it; the most can be said is that what is idiomatic is far more often grammatical than ungrammatical, but that is worth saying, because grammar & idiom are sometimes treated as incompatibles .... [Fowler]
[La] grammaire et l'idiome sont des catégories indépendantes. Bien qu'elles puissent s'appliquer au même matériau, elles ne s'accordent pas toujours sur des exemples particuliers. On peut dire que ce qui est idiomatique est bien plus souvent grammatical que non grammatical, mais cela mérite d'être souligné, car la grammaire et l'idiome sont parfois considérés comme incompatibles... [Fowler]

Dans les années 1640, le terme signifiait « payable », un sens aujourd'hui obsolète, dérivé de solve + -able. L'acception « capable d'être dissous » apparaît dans les années 1660, tandis que celle « capable d'être expliqué ou résolu » date des années 1670. On peut le comparer à soluble. En lien, on trouve Solvability.

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Tendances de " soluble "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of soluble

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