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Signification de spiny

épineux; couvert de piquants; rugueux

Étymologie et Histoire de spiny

spiny(adj.)

"ayant des épines ou des piquants, épineux," dans les années 1580, dérivé de spine + -y (2). Lié à : Spininess.

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Vers 1400, le terme désignait "la colonne vertébrale, la moelle épinière". Il provient du vieux français espine, qui signifiait "épine, piquant ; colonne vertébrale" (12e siècle, en français moderne épine). Ce mot trouve ses racines dans le latin spina, signifiant "colonne vertébrale", mais à l'origine "épine, piquant". Dans un sens figuré, au pluriel, il évoquait aussi "les difficultés, les perplexités". On le relie à la racine indo-européenne *spein-, que de Vaan compare à plusieurs mots d'autres langues : le letton spina pour "bâton", le russe spina pour "dos, colonne vertébrale", l'ancien haut allemand spinela pour "épingle à cheveux", le moyen haut allemand spenel pour "aiguille", et peut-être même le latin spica qui signifie "épi de grain" (voir spike (n.2)). Le sens de "partie épineuse" est attesté en anglais dès le début du 15e siècle. L'utilisation pour désigner "le dos d'un livre" apparaît en 1920, notamment dans des publicités pour des protège-couvertures de livres.

C'est un suffixe adjectival très courant qui signifie « plein de, couvert de, ou caractérisé par » ce que désigne le nom. Il vient du moyen anglais -i, lui-même issu de l'ancien anglais -ig, du proto-germanique *-iga-, et du proto-indo-européen -(i)ko-, un suffixe adjectival apparenté à des éléments grecs comme -ikos et latins comme -icus (voir -ic). Parmi les cognats germaniques, on trouve le néerlandais, le danois, l'allemand -ig, et le gothique -egs.

Ce suffixe a été utilisé dès le 13e siècle avec des verbes (drowsy, clingy), et au 15e siècle, il a commencé à apparaître avec d'autres adjectifs (crispy). Il est surtout employé avec des monosyllabes ; avec des mots de plus de deux syllabes, l'effet a tendance à devenir comique.

*

Des formes variantes en -y pour les adjectifs courts et courants (vasty, hugy) ont aidé les poètes après la perte du -e, qui était grammaticalement vide mais métriquement utile, à la fin du moyen anglais. Les poètes ont alors adapté ces formes en -y, souvent de manière artistique, comme dans le vers de Sackville : « The wide waste places, and the hugy plain. » (and the huge plain aurait été un obstacle métrique).

Après la critique de Coleridge, qui voyait ce suffixe comme un artifice archaïque, les poètes ont abandonné des mots comme stilly (Moore a probablement été le dernier à l'utiliser, avec « Oft in the Stilly Night »), paly (que Keats et Coleridge avaient tous deux employés) et d'autres encore.

Jespersen, dans sa « Modern English Grammar » (1954), mentionne également bleaky (Dryden), bluey, greeny, ainsi que d'autres mots de couleur, lanky, plumpy, stouty, et l'argot rummy. Il note que Vasty ne survit, selon lui, que par imitation de Shakespeare ; cooly et moisty (Chaucer, donc Spenser) sont, quant à lui, totalement obsolètes. Cependant, il observe que dans quelques cas (haughty, dusky), ces formes semblent avoir remplacé les plus courtes.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of spiny

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