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Signification de teary

en larmes; humide de larmes; ému

Étymologie et Histoire de teary

teary(adj.)

"plein de larmes ou mouillé de larmes," moyen anglais teri, dérivé du nom et de l'ancien anglais tearig; voir tear (n.1) + -y (2). Lié : Tearily; teariness.

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[goutte fluide de l'œil] En moyen anglais, on trouvait ter, tere, dérivés de l'ancien anglais tear, teor, qui signifiaient "larme, goutte, nectar, ce qui est distillé en gouttes". Ces termes proviennent d'une forme plus ancienne teahor, tæhher, issue du proto-germanique *tahr-, *tagr-. On retrouve des équivalents dans d'autres langues germaniques, comme le vieux norrois, le vieux frison tar, le vieux haut allemand zahar, l'allemand Zähre, et le gothique tagr, tous signifiant "larme". Ces mots proviennent du proto-indo-européen *dakru-, qui a également donné naissance au latin lacrima, au vieux latin dacrima, à l'irlandais der, au gallois deigr, et au grec dakryma.

Le pluriel tears dans le sens figuré de "chagrin, peine" apparaît au milieu du 14e siècle. L'expression in tears, signifiant "en train de pleurer", date des années 1550. L'expression figurative tears of blood, qui évoque des "larmes de compassion sincères", remonte à environ 1300. Le terme Tear gas pour désigner le gaz lacrymogène est attesté vers 1917. Enfin, Tear-stained, signifiant "marqué par les larmes", apparaît dans les années 1590.

C'est un suffixe adjectival très courant qui signifie « plein de, couvert de, ou caractérisé par » ce que désigne le nom. Il vient du moyen anglais -i, lui-même issu de l'ancien anglais -ig, du proto-germanique *-iga-, et du proto-indo-européen -(i)ko-, un suffixe adjectival apparenté à des éléments grecs comme -ikos et latins comme -icus (voir -ic). Parmi les cognats germaniques, on trouve le néerlandais, le danois, l'allemand -ig, et le gothique -egs.

Ce suffixe a été utilisé dès le 13e siècle avec des verbes (drowsy, clingy), et au 15e siècle, il a commencé à apparaître avec d'autres adjectifs (crispy). Il est surtout employé avec des monosyllabes ; avec des mots de plus de deux syllabes, l'effet a tendance à devenir comique.

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Des formes variantes en -y pour les adjectifs courts et courants (vasty, hugy) ont aidé les poètes après la perte du -e, qui était grammaticalement vide mais métriquement utile, à la fin du moyen anglais. Les poètes ont alors adapté ces formes en -y, souvent de manière artistique, comme dans le vers de Sackville : « The wide waste places, and the hugy plain. » (and the huge plain aurait été un obstacle métrique).

Après la critique de Coleridge, qui voyait ce suffixe comme un artifice archaïque, les poètes ont abandonné des mots comme stilly (Moore a probablement été le dernier à l'utiliser, avec « Oft in the Stilly Night »), paly (que Keats et Coleridge avaient tous deux employés) et d'autres encore.

Jespersen, dans sa « Modern English Grammar » (1954), mentionne également bleaky (Dryden), bluey, greeny, ainsi que d'autres mots de couleur, lanky, plumpy, stouty, et l'argot rummy. Il note que Vasty ne survit, selon lui, que par imitation de Shakespeare ; cooly et moisty (Chaucer, donc Spenser) sont, quant à lui, totalement obsolètes. Cependant, il observe que dans quelques cas (haughty, dusky), ces formes semblent avoir remplacé les plus courtes.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of teary

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