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Signification de undue

injustifié; inapproprié; excessif

Étymologie et Histoire de undue

undue(adj.)

À la fin du 14e siècle, le terme désignait quelque chose qui n'était pas encore dû ou payable par droit, comme une dette. De là, il a évolué pour signifier « injustement exigé » et aussi « inapproprié, malvenu ». Il provient de un- (1) signifiant « non » et du participe passé de due (verbe). Cette formation s'inspire de l'ancien français indeu et du latin indebitus. L'acception « errant par excès, inordinate » est apparue à la fin du 14e siècle.

There is no need for undue alarm. Well, no, that seems likely. See TRUISM. [Fowler, "Dictionary of Modern English Usage," 1926]
Il n'y a pas lieu de s'alarmer indûment. Eh bien, non, cela semble probable. Voir TRUISME. [Fowler, "Dictionary of Modern English Usage," 1926]

Entrées associées

Au milieu du 14e siècle, le mot signifie « habituel, régulier, juste, approprié ». À la fin du 14e siècle, il prend le sens de « dû, payable par obligation, exigible en raison de circonstances ou de conditions ». Il provient du vieux français deu, le participe passé de devoir, qui signifie « devoir », lui-même issu du latin debere, signifiant « devoir » à l'origine « retenir quelque chose de quelqu'un ». Ce verbe se compose de de-, qui signifie « éloigné » (voir de-), et de habere, qui veut dire « avoir » (provenant de la racine indo-européenne *ghabh-, signifiant « donner ou recevoir »).

Lorsqu'il s'agit d'actions, le mot évoque une notion de « conscience, soin » dès la fin du 14e siècle. En 1833, il prend le sens de « ce qui est attendu ou à prévoir ». L'expression in due time, qui signifie « à un moment fixé, au moment approprié », apparaît également à la fin du 14e siècle. Quant à Due to, il est utilisé dès le début du 15e siècle pour signifier « mérité par, dû à », mais aussi « en raison de ». On le trouve attesté dans les années 1660 comme « attribuable à une cause ou un origine ». Son utilisation en tant que locution prépositionnelle, souvent critiquée par les grammairiens, remonte à 1897.

À la fin du 14e siècle, undueli signifiait "sans modération appropriée ; de manière inappropriée, inadéquate" ; on peut le relier à undue et -ly (2). Dès le début du 15e siècle, il a été utilisé pour exprimer l'idée de "de manière injuste, erronée."

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of undue

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