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Étymologie et Histoire de unmeant

unmeant(adj.)

"non destiné, non conçu," années 1630, de un- (1) "non" + participe passé de mean (v.).

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Le verbe anglais « mean » signifie « avoir l'intention de faire quelque chose » ou « avoir en tête un certain objectif ». Il provient du moyen anglais mēnen, lui-même issu de l'ancien anglais mænan, qui se traduisait par « projeter de faire quelque chose », « planifier » ou encore « indiquer un objet précis » ou « transmettre un sens particulier en utilisant un mot ». Ses racines plongent dans le proto-germanique occidental *menjojanan, qui a également donné naissance à des mots similaires dans d'autres langues germaniques, comme l'ancien frison mena (« signifier »), l'ancien saxon menian (« avoir l'intention de, signifier, faire savoir »), le néerlandais menen et l'allemand meinen (« penser, supposer, être d'avis que »). On peut retracer son origine jusqu'à la racine indo-européenne *meino-, qui évoquait l'idée d'« opinion » ou d'« intention ». Cette même racine a donné naissance à des mots dans d'autres langues, comme l'ancien slavon d'église meniti (« penser, avoir une opinion »), l'ancien irlandais mian (« souhait, désir ») et le gallois mwyn (« plaisir, jouissance »). Certains linguistes, comme Watkins, suggèrent qu'elle pourrait également provenir de la racine *men- (1), qui signifiait « penser ».

À partir de la fin du XIVe siècle, le verbe a évolué pour signifier « avoir l'intention de quelque chose de précis », comme dans l'expression mean well (« avoir de bonnes intentions »). En 1888, il a été utilisé pour désigner une personne ou une chose qui a de l'importance ou qui compte pour quelqu'un. La question conversationnelle you know what I mean?, qui se traduit par « tu sais ce que je veux dire ? », a été attestée dès 1834.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmeant

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