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Étymologie et Histoire de unserved

unserved(adj.)

"non servi" dans tous les sens, milieu du 14e siècle, de un- (1) "non" + participe passé de serve (v.).

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À la fin du XIIe siècle, le verbe serven signifiait « rendre une obéissance habituelle, devoir allégeance », mais aussi « servir, donner de l'aide, apporter du soutien ». Il vient de l'ancien français servir, qui se traduisait par « accomplir un devoir, montrer sa dévotion, dresser une table, servir à table, offrir, fournir ». Ce terme provient du latin servire, qui voulait dire « être un serviteur, être au service de quelqu'un, être asservi ». Dans un sens figuré, il pouvait aussi signifier « être dévoué, être soumis à, se conformer à, flatter ». À l'origine, il évoquait l'idée d'être un esclave, et il est lié au mot servus, signifiant « esclave », dont l'origine reste incertaine.

On pense qu'il pourrait dériver de l'étrusque, comme en témoignent des noms propres étrusques tels que Servi ou Serve, latinisés en Servius. Cependant, de Vaan soutient qu'il proviendrait du proto-italique *serwo-, signifiant « berger », ou *serwā-, qui évoque « observation ». Cette dernière racine remonterait au proto-indo-européen *seruo-, signifiant « gardien » (qui est également à l'origine de l'avestique haraiti, « veille, protège »). Voici ce qu'en dit Rix en 1994 :

Rix 1994a argues that the original meaning of *serwo- probably was 'guard, shepherd', which underwent a pejorative development to 'slave' in Italy between 700 and 450 BC. Servire would be the direct derivative of servus, hence 'be a slave'; servare would in his view be derived from an older noun *serwa- or *serwom 'observation, heedance'.
Rix 1994a avance que le sens originel de *serwo- était probablement « garder, protéger », avant de prendre une connotation péjorative pour désigner « esclave » en Italie entre 700 et 450 avant J.-C. Servire serait donc un dérivé direct de servus, signifiant « être un esclave » ; servare, quant à lui, proviendrait d'un ancien nom tel que *serwa- ou *serwom, signifiant « observation, attention ».

Ce verbe est attesté vers 1200 dans des sens variés : « être au service de quelqu'un, rendre un service, attendre sur quelqu'un, être son serviteur personnel, être un esclave, devoir allégeance, officier lors d'une messe ou d'autres rites religieux ». Dès le début du XIIIe siècle, il est utilisé pour signifier « servir des plats à table », et au milieu du XIVe siècle, il désigne l'action d'« attendre les clients ».

À partir de la fin du XIVe siècle, il prend le sens de « traiter quelqu'un ou quelque chose d'une certaine manière ». L'expression serve (someone) right, qui signifie « traiter quelqu'un comme il le mérite », apparaît dans les années 1580. L'idée de « rendre service, être utile ou bénéfique, convenir à un but » émerge au début du XIVe siècle, suivie par celle de « remplacer ou satisfaire les besoins de quelqu'un, être à la hauteur de la tâche » à la fin du même siècle. Le sens de « suffire » se développe au milieu du XVe siècle.

Le sens militaire de « servir activement » date des années 1510. Dans le domaine sportif, il est attesté dans les années 1580, d'abord dans le tennis. Le sens juridique de « présenter » (un acte, un mandat, etc.) ou de « donner un avis légal » émerge au début du XVe siècle. L'expression serve hand and foot, qui signifie « servir avec dévouement », apparaît vers 1300.

He no schuld neuer wond
To seruen him fro fot to hond
["Amis and Amiloun," c. 1330]
He no schuld neuer wond
To seruen him fro fot to hond
[« Amis and Amiloun », vers 1330]

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unserved

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