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Étymologie et Histoire de unset

unset(adj.)

vers 1400, "déplacé, non arrangé ou alloué;" de un- (1) "pas" + participe passé de set (v.). Dans les années 1570 comme "non planté;" années 1560 comme "non monté dans un cadre."

Entrées associées

Moyen anglais setten, de l'ancien anglais settan (transitif) "faire asseoir; faire ou causer à reposer comme sur un siège; faire mettre, placer ou asseoir;" aussi "mettre dans un endroit défini," aussi "arranger, fixer, ajuster; fixer ou nommer (une heure) pour une affaire ou une transaction," et "faire (des pensées, des affections) demeurer sur."

Cela vient du proto-germanique *(bi)satejanan "faire asseoir, mettre" (source aussi de l'ancien norrois setja, suédois sätta, ancien saxon settian, ancien frison setta, néerlandais zetten, allemand setzen, gothique satjan), forme causative du proto-indo-européen *sod-, une variante de la racine *sed- (1) "s'asseoir." Voir aussi set (n.2). Il a été confondu avec sit (v.) au moins depuis le début du 14e siècle. 

Le sens intransitif de "être assis" date d'environ 1200; celui de "s'enfoncer, descendre, décliner vers et passer sous l'horizon" (du soleil, de la lune ou des étoiles) est du milieu du 13e siècle, peut-être de l'utilisation similaire des cognats dans les langues scandinaves; l'utilisation figurative de ceci date d'environ 1600.

Many uses are highly idiomatic, the verb, like put, its nearest equivalent, and do, make, get, etc., having become of almost universal application, and taking its distinctive color from the context. [Century Dictionary]
De nombreux usages sont hautement idiomatiques, le verbe, comme put, son équivalent le plus proche, et do, make, get, etc., étant devenu d'une application presque universelle, et prenant sa couleur distinctive du contexte. [Century Dictionary]

Le sens de "faire ou causer à faire, agir ou être; commencer, amener (quelque chose) à un certain état" (on fire, in order, etc.) et celui de "monter une pierre précieuse" sont attestés au milieu du 13e siècle. Celui de "déterminer, résoudre" date d'environ 1300; d'où être opposé à "résister" (milieu du 14e siècle).

Le sens de "préparer une table pour un repas" date de la fin du 14e siècle (à l'origine "mettre une planche sur des tréteaux pour servir de table à manger"); celui de "réguler ou ajuster selon une norme" (d'une horloge, etc.) date également de la fin du 14e siècle.

En imprimerie, "placer (des types) dans le bon ordre pour la lecture; mettre en type," années 1520. Depuis environ 1500 comme "mettre des mots en musique." Depuis les années 1570 comme "mettre (un os cassé ou disloqué) en position." En cuisine, plâtrage, etc., "devenir ferme ou solide en consistance" dès 1736.

Mettre set (one's) heart on (quelque chose) date d'environ 1300 comme "aimer, être dévoué à;" vers 1400 comme "avoir un désir pour." Mettre set (one's) mind date du milieu du 15e siècle; le transitif set (one's mind) to "déterminer à accomplir" date de la fin du 15e siècle. Mettre set (something) on "inciter à attaquer" (vers 1300) était à l'origine en référence aux chiens et au gibier. Mettre un set an example date du milieu du 14e siècle (set (v.) au sens de "présenter" date de la fin de l'ancien anglais). La notion de "fixer la valeur de" est à l'origine des anciennes phrases telles que set at naught "regarder comme rien."

Mettre un set out date d'environ 1300 comme "afficher (à vendre);" mettre set up shop "commencer à faire des affaires" date d'environ 1400.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unset

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