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Signification de comeuppance

châtiment; punition méritée; retour de bâton

Étymologie et Histoire de comeuppance

comeuppance(n.)

On trouve aussi comeupance, qui signifie "ce que l'on mérite, une revanche ou une punition que l'on mérite." Ce terme date de 1859 et semble être ancré dans la même idée que l'expression verbale come up, qui signifie "se présenter pour être jugé devant un tribunal" (voir come + up (adv.)) + -ance).

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Verbe intransitif de mouvement, en vieil anglais cuman, signifiant « se déplacer dans le but d'atteindre un point, arriver par le mouvement ou la progression » ; il pouvait aussi signifier « entrer dans le champ de vision, apparaître, devenir perceptible ; se ressaisir, se remettre ; arriver ; se rassembler » (c'était un verbe fort de la classe IV, avec un passé cuom ou com et un participe passé cumen). Ce verbe provient du proto-germanique *kwem-, qui a donné aussi en vieux saxon cuman, en vieux frison kuma, en moyen néerlandais comen, en néerlandais moderne komen, en vieux haut allemand queman, en allemand kommen, en vieux norrois koma et en gothique qiman. Son origine remonte à la racine indo-européenne *gwa-, qui signifie « aller, venir ».

La substitution de -o- en moyen anglais à l’-u- du vieil anglais était une habitude des scribes, qui l’utilisaient pour éviter les erreurs de lecture dans les anciennes écritures, où les lettres se chevauchaient souvent (voir U). La forme moderne du passé came provient du moyen anglais, probablement influencée par le vieux norrois kvam, remplaçant ainsi l’ancien cuom.

Le sens « se produire, arriver » apparaît au début du XIIe siècle (l’expression come to pass, signifiant « se produire, arriver », date des années 1520). En tant qu’invitation à l’action, il est attesté vers 1300. Comme appel à une personne (souvent sous des formes répétées : « come, come », « come, now »), il apparaît au milieu du XIVe siècle. L’expression Come again?, utilisée pour demander « qu’avez-vous dit ? » de manière désinvolte, est attestée en 1884. Pour les sens sexuels, voir cum.

Ce verbe est particulièrement productif avec les prépositions. Le « Dictionary of Phrasal Verbs » de NTC en recense 198. Considérons les significations variées dans come to (« reprendre conscience »), come over (« envahir » au sens émotionnel), come at (« attaquer »), come on (interjection signifiant « soyez sérieux »), et come off (« se produire, connaître un certain succès », attesté en 1864). Parmi d’autres expressions courantes, on trouve :

Pour come down with (« tomber malade de »), attesté en 1895 ; come in, utilisé par un opérateur radio pour signifier « commencer à parler », en 1958 ; come on (« progresser dans sa croissance ou son développement »), vers 1600 ; come out, pour une jeune femme signifiant « faire son entrée officielle dans la société », en 1782 ; come round (« retrouver un état normal ou une meilleure condition »), en 1841 ; come through (« agir comme prévu ou attendu »), en 1914 ; come up (« surgir comme sujet d’attention »), en 1844 ; et come up with (« produire, présenter »), en 1934.

L’expression have it coming (« mériter ce qui arrive ») date de 1904. L’expression come right down to it (« en venir aux faits essentiels ») est attestée en 1875.

"vers un point ou un lieu plus élevé qu'un autre," vieil anglais up, uppe, du proto-germanique *upp- "haut," de la racine proto-indo-européenne *upo "sous," aussi "de bas en haut," d'où aussi "au-dessus." En tant que préposition, dès le vieil anglais tardif comme "descendre sur, au-dessus et touchant, assis sur, au sommet de;" vers 1200 comme "vers un lieu plus élevé."

Souvent utilisé elliptiquement pour go up, come up, rise up, etc. Être up to (quelque chose) "engagé dans une activité" (typiquement répréhensible) est attesté en 1837. L'argot up the river "en prison" est enregistré en 1891, à l'origine en référence à Sing Sing, qui est en amont du fleuve Hudson depuis New York City. Faire monter quelqu'un up the wall (1951) vient de la notion de comportement des fous ou des animaux en cage. La réplique insultante up yours (scil. ass (n.2)) est attestée à la fin du 19e siècle.

De la même source proto-germanique viennent le frison ancien, le saxon ancien up "haut, vers le haut," le vieux norrois upp; danois, néerlandais op; haut allemand ancien uf, allemand auf "haut;" gothique iup "haut, vers le haut," uf "sur, au-dessus, sous;" haut allemand ancien oba, allemand ob "au-dessus, sur, en."

C'est un élément de formation de mots qui s'attache aux verbes pour créer des noms abstraits désignant un processus ou un fait (convergence dérivé de converge), ou un état ou une qualité (absence issu de absent). À l'origine, il provient du latin -antia et -entia, qui variaient selon la voyelle du mot de base, et remontent à la proto-indo-européenne *-nt-, un suffixe adjectival.

En latin, les terminaisons des participes présents des verbes dont la racine se termine par -a- se distinguaient de celles en -i- et -e-. C'est pourquoi l'anglais moderne a hérité de formes comme protestant, opponent, obedient, issues du latin protestare, opponere, obedire.

Au fur et à mesure que le vieux français a évolué à partir du latin, ces terminaisons se sont uniformisées en -ance. Cependant, les emprunts ultérieurs du français au latin (dont certains ont été intégrés à l'anglais) ont conservé la forme latine appropriée, tout comme les mots empruntés directement au latin par l'anglais (diligence, absence).

Ainsi, l'anglais a hérité d'un ensemble confus de mots du français (crescent/croissant), et a encore ajouté à cette confusion vers 1500 en restaurant sélectivement -ence dans certaines formes de ces mots pour les aligner sur le latin. On obtient donc dependant, mais independence, etc.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of comeuppance

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