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Signification de probate

validation d'un testament; procédure de vérification légale; preuve de la validité d'un acte

Étymologie et Histoire de probate

probate(n.)

Dans le domaine juridique, le terme désigne l'official proving of a will, une pratique qui remonte au milieu du 15e siècle. Il provient de l'utilisation en latin médiéval, où probatum signifie « une chose prouvée ». Ce mot est le neutre de probatus, qui se traduit par « essayé, testé, prouvé », et il est le participe passé de probare, signifiant « essayer, tester, prouver » (voir prove).

probate(v.)

Dans les années 1560, le verbe « prouver » (dans un sens général qui est aujourd'hui obsolète) est issu de probate (nom) ou du latin probatus, qui est le participe passé de probare. Ce dernier signifie « rendre valide ; estimer, représenter comme bon ; rendre crédible, montrer, démontrer ; tester, inspecter ; juger par l'essai ». L'utilisation spécifique du terme pour désigner « la vérification de l'authenticité d'un testament » date de 1792. En lien avec cela, on trouve Probated et probating.

Entrées associées

Vers 1200, on trouve prēven, pruven, proven, qui signifient « essayer par l'expérience ou par un test ou une norme ; évaluer ; démontrer en pratique ». Ces termes viennent du vieux français prover, pruver, qui signifiait « montrer ; convaincre ; mettre à l'épreuve » (11e siècle, en français moderne prouver). Leur origine remonte au latin probare, qui se traduisait par « rendre quelque chose bon ; estimer, représenter comme bon ; rendre crédible, montrer, démontrer ; tester, inspecter ; juger par l'épreuve » (à l'origine également des mots espagnol probar, italien probare, et anglais probe). Ce verbe latin provient de probus, signifiant « digne, bon, droit, vertueux ».

Cette étymologie remonte à la proto-langue indo-européenne avec *pro-bhwo-, qui évoquait « être devant ». Elle se compose de *pro-, une forme étendue de la racine *per- (1) signifiant « en avant », donc « devant », et de la racine *bhu-, qui signifie « être ». Cette dernière a également donné naissance au latin fui (« j'ai été »), futurus (« sur le point d'être »), à l'ancien anglais beon (« être »), et se retrouve dans be.

Dès le début du 13e siècle, le mot a pris le sens de « rendre certain, écarter le doute », et a également été utilisé pour « établir la validité ou l'authenticité d'un testament, etc. ». Vers 1300, il a évolué pour signifier « tester et juger digne, vertueux, faux, etc. », mais aussi « découvrir, établir, prouver par un argument ». Au milieu du 14e siècle, il a pris le sens de « vérifier l'exactitude de quelque chose ». L'idée de « se révéler être (un héros, un lâche, etc. par l'expérience ou l'épreuve) » est apparue à la fin du 14e siècle.

Le mot avait beaucoup plus de significations et une portée plus large en moyen anglais qu'en anglais moderne. Il pouvait signifier « faire l'expérience de quelque chose ; s'efforcer, entreprendre ; agir, accomplir ; prospérer, réussir ». On le trouvait aussi dans un sens aujourd'hui obsolète de « approuver, sanctionner, louer » (vers 1300 ; à comparer avec approve). Les formes dérivées incluent Proved, proven, et proving. L'expression Proving ground, qui désigne « un lieu utilisé pour tirer des canons afin de réaliser des tests balistiques et tester la poudre », date de 1837.

Au début des années 1500, le terme désignait quelque chose "rejeté comme sans valeur". Il provient du latin tardif reprobatus, qui est le participe passé de reprobare, signifiant "désapprouver, rejeter, condamner". Ce mot latin se compose de re-, qui signifie "de nouveau" ou "en arrière" (et ici, il pourrait indiquer une sorte d'opposition ou de renversement par rapport à un état précédent, comme on le voit dans re-), et de probare, qui veut dire "prouver la valeur de quelque chose" (on peut faire le lien avec probate (n.)). C'est dans les années 1650 que le mot a pris le sens de "caractère abandonné, moralement dépravé, sans principes".

Vers 1300, on trouve les formes repreven, repruve, reproeven, qui signifient « accuser, charger d'un défaut ». Elles proviennent du vieux français reprover, signifiant « accuser, blâmer » (12e siècle). Ce terme lui-même vient du latin tardif reprobare, qui veut dire « désapprouver, rejeter, condamner ». Ce mot latin est composé de re-, un préfixe indiquant l'opposition ou le retour à un état antérieur (voir re-), et de probare, qui signifie « prouver digne » (voir probate (n.)).

À partir du milieu du 14e siècle, le verbe est utilisé pour signifier « adresser une réprimande, admonester ». À la fin du 14e siècle, il évolue pour signifier « désapprouver, condamner, trouver à redire ». On trouve aussi des termes associés comme Reproved, reproving et reprovable.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of probate

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