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Signification de uncalled

non convoqué; non appelé

Étymologie et Histoire de uncalled

uncalled(adj.)

Vers 1400, uncallid, utilisé pour désigner des personnes, signifie « non convoqué ». Il provient de un- (1) « non » et du participe passé de call (v.). On trouve une formation similaire en suédois avec okallad et en danois avec ukaldet.

Le terme désigne particulièrement ceux qui « ne sont pas appelés à accomplir une tâche par une autorité ou un pouvoir quelconque ». C'est ainsi qu'est née l'expression uncalled for, signifiant « inutile, intrusif, non requis », attestée dès les années 1610.

Entrées associées

milieu du 13e siècle, "crier; appeler, invoquer; demander, exiger, ordonner; donner un nom à, appliquer par désignation," du vieux norrois kalla "crier fort, appeler à haute voix; nommer, appeler par son nom," du proto-germanique *kall- (source également du moyen néerlandais kallen "parler, dire, raconter," néerlandais kallen "parler, bavarder," vieux haut allemand kallon "parler fort, appeler"), de la racine indo-européenne *gal- "appeler, crier." Lié à : Called; calling.

Le cognat en vieil anglais ceallian "crier, prononcer à haute voix" était rare, le mot habituel étant clipian (source du moyen anglais clepe, yclept). Le vieil anglais avait aussi hropan hruofan, cognat de l'allemand rufen.

Le sens "pile ou face" du lancer de pièce date de 1801; le sens dans le jeu de cartes "demander que les mains soient montrées" date des années 1670; le sens spécifique au poker de "suivre ou relancer une mise" date de 1889. Le sens "faire un court arrêt ou visite" (moyen anglais) était littéralement "se tenir à la porte et appeler." Le sens "tenter une connexion téléphonique avec" date de 1882.

Appeler call up "invoquer" date du milieu du 15e siècle. Appeler call for "demander, exiger" date des années 1530 (plus tôt dans ce sens était call after, vers 1400). Appeler call (something) back "révoquer" date des années 1550. Appeler call (something) off "annuler" date de 1888; plus tôt call off signifiait "appeler ailleurs, détourner" (années 1630). Appeler call (someone) names date des années 1590. Appeler call out quelqu'un pour se battre (1823) correspond au français provoquer. Appeler call it a night "aller se coucher" date de 1919.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of uncalled

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