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Signification de escheat

reversion de propriété à un souverain; succession ou héritage; perte de droits sur un bien

Étymologie et Histoire de escheat

escheat(n.)

Le retour de terres à un roi ou un seigneur dans certains cas, au début du 14e siècle, vient de l'anglo-français eschete (fin du 13e siècle), de l'ancien français eschete signifiant « succession, héritage », littéralement « ce qui revient à quelqu'un ». C'est un nom formé à partir du participe passé féminin de escheoir, qui signifie « arriver, survenir, se produire, avoir lieu ; échoir ; tomber (légalement) », et provient du latin tardif *excadere signifiant « tomber », lui-même dérivé du latin ex (« hors de, loin de », voir ex-) et cadere (« tomber », issu de la racine indo-européenne *kad- signifiant « tomber »). En tant que verbe, son utilisation date de la fin du 14e siècle. Lié à cela : Escheated (terres échues), escheating (processus d'échéance). Le latin tardif *excadere représente une forme restaurée de excidere, qui a donné excise.

Entrées associées

"taxe sur les biens," à la fin du 15e siècle, issu du moyen néerlandais excijs (début du 15e siècle), apparemment modifié à partir de accijs "taxe" (sous l'influence du latin excisus "découpé ou retiré," voir excise (verbe)), traditionnellement issu du vieux français acceis "taxe, évaluation" (12e siècle), du latin vulgaire *accensum, et finalement du latin ad "à" (voir ad-) + census "taxe, recensement" (voir census). Les Anglais ont emprunté le mot, ainsi que l'idée de cette taxe, aux Hollandais.

Au milieu du XVe siècle, le verbe cheat signifiait « escheoir, saisir comme escheat », une forme abrégée de l’ancien français escheat. Ce terme juridique désignait la réattribution de biens à l'État lorsque le propriétaire décédait sans héritiers. Littéralement, il se traduisait par « ce qui revient à quelqu'un », étant le participe passé de escheoir, qui signifie « arriver, survenir, se produire, échoir, tomber en déchéance (légalement) ». Ce mot provient du latin tardif *excadere, qui signifie « tomber, se détacher », lui-même dérivé du latin ex- (signifiant « hors de », comme on peut le voir dans ex-) et de cadere, qui veut dire « tomber » (provenant de la racine indo-européenne *kad-, signifiant « tomber »).

On peut aussi comparer ce terme à escheat. Les officiers royaux chargés des escheats avaient visiblement la réputation d’être peu scrupuleux. Ainsi, le sens du verbe a évolué, passant de « confisquer » (dans les années 1450) à « priver injustement » (dans les années 1580), puis à « tromper, duper, escroquer » (dans les années 1630). L’usage intransitif, signifiant « agir de manière malhonnête, pratiquer la fraude ou la tromperie », est également attesté dans les années 1630. L’expression cheat on (quelqu’un), signifiant « être infidèle sexuellement », apparaît quant à elle en 1934. En lien avec ce terme, on trouve Cheated et cheating.

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Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of escheat

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