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Signification de gin

alcool distillé; boisson à base de genièvre; machine pour séparer le coton des graines

Étymologie et Histoire de gin

gin(n.1)

type d'alcool de consommation distillé, 1714, abréviation de geneva, altéré (sous l'influence du nom de la ville suisse, avec laquelle il n'a aucune connexion) du néerlandais genever "gin," littéralement "genévrier" (car l'alcool était aromatisé avec ses baies), du vieux français genevre "la plante genévrier" (12e siècle), du latin vulgaire *jeniperus, du latin juniperus "genévrier" (voir juniper).

[I]t was not till about 1724 that the passion for gin-drinking appears to have infected the masses of the population, and it spread with the rapidity and the violence of an epidemic. Small as is the place which this fact occupies in English history, it was probably, if we consider all the consequences that have flowed from it, the most momentous in that of the eighteenth century—incomparably more so than any event in the purely political or military annals of the country. [W.E.H. Lecky, "A History of England in the Eighteenth Century," 1878]
[I]l'a fallu attendre environ 1724 pour que la passion pour la consommation de gin semble avoir infecté les masses de la population, et elle s'est répandue avec la rapidité et la violence d'une épidémie. Aussi petit soit le place que ce fait occupe dans l'histoire anglaise, il a probablement, si l'on considère toutes les conséquences qui en ont découlé, été le plus important de celle du XVIIIe siècle—incomparablement plus que tout événement dans les annales purement politiques ou militaires du pays. [W.E.H. Lecky, "A History of England in the Eighteenth Century," 1878]

Gin and tonic est attesté en 1873; gin-sling en 1790; gin-fizz (avec du jus de citron et de l'eau gazeuse) date de 1878. Gin-mill, argot américain pour "taverne ou saloon de basse classe où l'on boit des spiritueux" (1872) pourrait être un jeu de mots sur les sens de gin (n.2). Le gin-palace britannique "taverne ou saloon décoré de manière criarde où l'on boit des spiritueux" date de 1831. Voir aussi: Old Tom.

Le jeu de cartes gin rummy est attesté pour la première fois en 1941 (décrit dans "Life" cette année-là comme la dernière mode d'Hollywood); l'OED le liste avec les entrées pour la liqueur, mais la connexion de sens semble obscure autre qu'un jeu sur rummy.

gin(n.2)

"machine servant à séparer le coton de ses graines," 1796, anglais américain, utilisé plus tôt pour d'autres machines, en particulier celles de guerre ou de torture, dérivé du moyen anglais gin "dispositif ingénieux, machine" (vers 1200), issu du vieux français gin "machine, dispositif, stratagème," forme abrégée de engin (voir engine). Le verbe dans ce sens est attesté depuis 1789. Lié : Ginned; ginning. Le moyen anglais utilisait ginful "ingénieux, rusé ; trompeur, traître" (vers 1300).

gin(v.1)

Dans l'expression argotique gin up, qui signifie « animer, rendre plus excitant », on trouve des traces dès 1887 (ginning remonte à 1825). Cela pourrait être une utilisation particulière du verbe liée à gin (n.2), signifiant « machine », mais il pourrait aussi provenir de to ginger (1797), dérivé de ginger dans le sens de « épice, vivacité ». Cette dernière interprétation fait notamment référence à un traitement décrit dans l'édition de 1785 du dictionnaire d'argot de Grose, sous l'entrée feague :

... to put ginger up a horse's fundament, and formerly, as it is said, a live eel, to make him lively and carry his tail well; it is said, a forfeit is incurred by any horse-dealer's servant, who shall shew a horse without first feaguing him. Feague is used, figuratively, for encouraging or spiriting one up.
... mettre du gingembre dans le derrière d'un cheval, et autrefois, dit-on, une anguille vivante, pour le rendre plus vif et lui faire bien porter sa queue ; on dit qu'un marchand de chevaux perdrait un gage s'il montrait un cheval sans d'abord le feager. Le terme feague est utilisé, au sens figuré, pour encourager ou stimuler quelqu'un.

gin(v.2)

"to begin," vers 1200, ginnen, forme abrégée de beginnen (voir begin).

Entrées associées

En vieil anglais, beginnan signifie « essayer, entreprendre », un terme rare à côté de la forme plus courante onginnan (verbe fort de la classe III ; passé ongann, participe passé ongunnen). Il provient de be- + le germano-westique *ginnan, dont l’étymologie est obscure et qui n’apparaît que dans des composés. On pourrait le traduire par « ouvrir, déverrouiller » (à comparer avec l’ancien haut allemand in-ginnan, qui signifie « couper pour ouvrir, déverrouiller », mais aussi « commencer, entreprendre »). On observe une évolution de sens, passant de « ouvrir » à « commencer ». Des cognats dans d’autres langues germaniques incluent l’ancien frison biginna (« commencer »), le moyen néerlandais beghinnen, l’ancien haut allemand beginnan, l’allemand beginnen, l’ancien frison bijenna (« commencer ») et le gothique duginnan.

À partir de la fin du XIIe siècle, il est utilisé pour signifier « être à l’origine de, donner naissance à ». Vers 1200, il prend le sens de « faire le premier pas dans, commencer à s’occuper de ». Le sens intransitif « voir le jour, exister » apparaît au milieu du XIIIe siècle.

Vers 1300, le mot désignait un « dispositif mécanique », en particulier ceux utilisés dans la guerre. Il pouvait aussi faire référence à une « manière de construire » ou à des notions comme « compétence, habileté, talent inné » ainsi qu'à des idées de « tromperie, ruse ». Ce terme vient de l'ancien français engin, qui signifiait « habileté, intelligence, ingéniosité », mais aussi « ruse, tromperie, stratagème » et « machine de guerre » (utilisé dès le 12e siècle). À l'origine, il provient du latin ingenium, qui évoquait les « qualités innées, les capacités, le caractère inné » et, en latin tardif, désignait spécifiquement « un engin de guerre, un bélier » (comme l'ont noté Tertullien et Isidore de Séville). Étymologiquement, il se traduit par « ce qui est inné », formé de in- (signifiant « dans », issu de la racine indo-européenne *en qui veut dire « dans ») et de gignere (qui signifie « engendrer, produire », provenant de la racine indo-européenne *gene- qui évoque l’idée de « donner naissance, engendrer »).

C’est au 18e siècle que le mot a pris le sens de « dispositif qui convertit l'énergie en puissance mécanique ». Au 19e siècle, il était particulièrement utilisé pour désigner les machines à vapeur. En moyen anglais, on trouvait aussi ingeny (nom), qui se traduisait par « gadget, appareil, dispositif », emprunté directement au latin ingenium.

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Tendances de " gin "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of gin

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