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Signification de malapropos

inapproprié; déplacé; mal à propos

Étymologie et Histoire de malapropos

malapropos(adv.)

"inapproprié, mal à propos," dans les années 1660, issu du français mal à propos qui signifie "inopportunément, inappropriément," littéralement "mal pour le but." Cela provient de mal (voir mal-) + proposer qui signifie "proposer, avancer, suggérer," lui-même dérivé de pro signifiant "en avant" (voir pro-) + poser qui veut dire "mettre, placer" (voir pose (v.1)). En tant qu'adjectif, il a pris le sens de "inapproprié, déplacé" dès 1711.

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À la fin du 14e siècle, le verbe posen signifiait « suggérer (qu'une chose est vraie), supposer, assumer ; accorder, concéder ». Il vient du vieux français poser, qui signifie « mettre, placer, proposer », un terme utilisé dans le cadre des débats. Ce mot provient du bas latin pausare, qui voulait dire « s'arrêter, se reposer, cesser, faire une pause » (à l'origine aussi de l'italien posare et de l'espagnol posar ; voir pause (v.)). Le verbe latin avait également un sens transitif, « faire pause ou repos », ce qui a conduit le vieux français à adopter un sens proche de celui du latin ponere (« mettre, placer »), en raison de la confusion entre les deux racines similaires (le participe passé étant positus ; voir position (n.)).

One of the most remarkable facts in F[rench] etymology is the extraordinary substitution whereby the Low Lat. pausare came to mean 'to make to rest, to set,' and so usurped the place of the Lat. ponere, to place, set, with which it has no etymological connection. And this it did so effectually as to restrict the F. pondre, the true equivalent of Lat. ponere, to the sense of 'laying eggs;' whilst in all compounds it completely thrust it aside, so that compausare (i.e. F. composer) took the place of Lat. componere, and so on throughout. Hence the extraordinary result, that whilst the E. verbs compose, depose, impose, propose, &c. exactly represent in sense the Lat. componere, deponere, imponere, proponere, &c., we cannot derive the E. verbs from the Lat. ones since they have (as was said) no real etymological connection. [W.W. Skeat, "Etymological Dictionary of the English Language," 1898]
L'un des faits les plus remarquables de l'étymologie française est cette substitution étonnante, où le bas latin pausare en est venu à signifier « faire reposer, mettre », usurpant ainsi la place du latin ponere, qui signifie « placer, mettre », sans lien étymologique. Et cela a été si efficace qu'il a limité le français pondre, véritable équivalent du latin ponere, au sens de « pondre des œufs ». Dans tous les composés, il l'a complètement évincé, au point que compausare (c'est-à-dire le français composer) a remplacé le latin componere, et ainsi de suite. D'où ce résultat extraordinaire : alors que les verbes anglais compose, depose, impose, propose, etc. représentent exactement en sens les latins componere, deponere, imponere, proponere, etc., nous ne pouvons pas dériver les verbes anglais des latins, car ils n'ont (comme mentionné) aucun lien étymologique réel. [W.W. Skeat, « Dictionnaire étymologique de la langue anglaise », 1898]

Le sens « mettre dans une certaine position » en anglais apparaît au début du 15e siècle. L'utilisation intransitive pour « adopter une certaine attitude ou un certain caractère » (sous-entendant une certaine artificialité) date de 1840, tandis que le sens transitif, en référence à un modèle pour un artiste, etc., émerge en 1850. Lié : Posed; posing.

« L'act ou l'habitude de mal employer des mots par ambition d'utiliser un langage recherché », désignant aussi un mot ainsi mal utilisé, 1826, tiré de Mrs. Malaprop, personnage de la pièce de Sheridan « Les Rivaux » (1775), connue pour son usage ridicule de mots compliqués (comme contagious countries pour contiguous countries), son nom étant dérivé de malapropos.

When Mrs. Malaprop, in Sheridan's Rivals, is said to 'deck her dull chat with hard words which she don't understand,' she protests, 'Sure, if I reprehend anything in this world it is the use of my oracular tongue, & a nice derangement of epitaphs'—having vague memories of apprehend, vernacular, arrangement, & epithets. She is now the matron saint of those who go wordfowling with a blunderbuss. [Fowler]
Quand Mrs. Malaprop, dans les Rivals de Sheridan, est décrite comme « ornant son discours ennuyeux de mots difficiles qu'elle ne comprend pas », elle s'insurge : « Sûrement, si je reprehend quelque chose dans ce monde, c'est l'usage de ma oracular langue, et un joli derangement of epitaphs »—gardant de vagues souvenirs de apprehend, vernacular, arrangement, et epithets. Elle est désormais la sainte patronne de ceux qui chassent les mots avec un fusil à pétards. [Fowler]
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Tendances de " malapropos "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of malapropos

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