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Signification de untidy

désordonné; mal entretenu; négligé

Étymologie et Histoire de untidy

untidy(adj.)

Au début du 13e siècle, on trouve le mot untidi, qui signifie « inopportun, malvenu, inadapté » (ces sens sont aujourd'hui obsolètes). Il est formé à partir de un- (1), qui signifie « non », et de tidy (adjectif). Le sens « misérable, médiocre ; mal entretenu ; pas soigné, désordonné ou sale » apparaît dès le milieu du 14e siècle.

On retrouve une formation similaire dans d'autres langues germaniques : en frison occidental ontidich, en moyen néerlandais ontidich, en néerlandais ontijdig, en vieux haut allemand unzitich, en allemand unzeitig et en norvégien utidig, tous signifiant « inopportun, malvenu, défavorable ».

untidy(v.)

"rendre en désordre," 1891, dérivé de untidy (adj.). Lié à : Untidied; untidying.

Entrées associées

Au milieu du 13e siècle, le terme tidi désignait quelque chose « en bon état, sain, susceptible de croître ». Il évoquait probablement à l'origine l'idée d'être « de saison, opportun, excellent » (bien que ce sens, aujourd'hui obsolète, ne soit attesté qu'à partir du milieu du 14e siècle). Il provient de tide (nom) dans son sens originel de « saison, temps » et du suffixe -y (2).

On peut le comparer au moyen anglais tideful (milieu du 14e siècle), qui qualifiait une occasion ou une chose comme « appropriée, convenable », ainsi qu'à l'ancien anglais tidlic, signifiant « temporel », mais aussi « opportun, saisonnier ».

Lorsqu'il s'agit de personnes, le mot a pris le sens de « ayant des habitudes soignées et ordonnées » à partir de 1706. Au moyen anglais, il était utilisé pour décrire des individus comme « courageux, valeureux, vertueux, diligents ; dotés de qualités désirables » (début du 14e siècle).

On retrouve une formation similaire dans l'ancien haut allemand zitig, l'allemand zeitig, le néerlandais tijdig et le danois tidig, tous signifiant « opportun » ou « à temps ». Des mots apparentés incluent Tidily et tidiness. En tant que nom, il désignait, à partir de 1850, une sorte de couverture plus ou moins ornementale pour le dossier d'une chaise, le bras d'un canapé, etc. (voir anti-macassar).

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of untidy

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