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Signification de mare

jument; large étendue sombre de la lune; cauchemar

Étymologie et Histoire de mare

mare(n.1)

"femelle du cheval ou de tout autre animal équin," vieil anglais meare, aussi mere (mercien), myre (saxon occidental), féminin de mearh "cheval," issu du proto-germanique *marhijo- "jument" (source également de l'ancien saxon meriha, de l'ancien norrois merr, de l'ancien frison merrie, du néerlandais merrie, de l'ancien haut allemand meriha, et de l'allemand Mähre "jument"), considéré comme d'origine gauloise (à comparer avec l'irlandais et le gaélique marc, le gallois march, et le breton marh "cheval").

La forme féminine n'est pas attestée en gothique, et il n'existe pas de cognats connus en dehors des langues germaniques et celtiques, ce qui laisse penser qu'il pourrait s'agir d'un mot d'une langue substrat. Les formes masculines ont disparu en anglais et en allemand, sauf peut-être dissimulées dans marshal (n.). Au 14e siècle, le mot désignait aussi "une mauvaise femme, une traînée," et apparemment, également "un lapin." En tant que terme de lutte, il est attesté vers 1600. L'expression Mare's nest "découverte illusoire, quelque chose d'apparemment important suscitant l'excitation mais qui s'avère être une illusion ou une supercherie" date des années 1610.

mare(n.2)

"grande et sombre étendue sur la Lune," 1765, issu du latin mare "mer" (provenant de la racine indo-européenne *mori- "corps d'eau"). Ce terme a été appliqué aux caractéristiques lunaires par Galilée et utilisé de cette manière dans les ouvrages du 17e siècle rédigés en latin moderne. À l'origine, on pensait qu'il s'agissait de véritables mers.

mare(n.3)

"gobelin nocturne, incubus, sommeil oppressé," en vieil anglais mare "incubus, cauchemar, monstre ; sorcière, enchanteur," dérivé de mera, mære, issu du proto-germanique *maron "gobelin" (qui a donné aussi le moyen bas allemand mar, le moyen néerlandais mare, le vieil haut allemand mara, et l'allemand Mahr "incubus," ainsi que le vieux norrois mara "cauchemar, incubus").

Cela provient du proto-indo-européen *mora- "incubus" (à l'origine aussi du premier élément du vieux irlandais Morrigain "démonesse des cadavres," littéralement "reine des cauchemars," et présent également en bulgare, serbe mora, tchèque mura, polonais zmora "incubus").

On peut aussi comparer avec le français cauchemar "cauchemar," dont le premier élément vient du vieux français caucher "piétiner" et le second de l'allemand.

Tout cela provient probablement de la racine proto-indo-européenne *mer- "rayer, nuire" (qui signifie aussi "mourir" et forme des mots liés à la mort et aux êtres soumis à celle-ci).

En anglais, le mot n'existe plus que dans nightmare (voir ce terme). Dans un très ancien texte anglo-saxon, le latin echo est traduit par wudumer "*mare des bois."

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Au milieu du XIIIe siècle, le terme désigne un « haut fonctionnaire de la cour royale », responsable de la régulation des cérémonies et du maintien de l'ordre (utilisé dès le début du XIIIe siècle comme nom de famille). Il provient de l'ancien français mareschal, signifiant « officier commandant une armée ; responsable d'un foyer » (en français moderne, maréchal). À l'origine, il désignait un « responsable des écuries, un soigneur de chevaux, un palefrenier » (du latin francique mariscaluis), dérivé du francique *marhskalk ou d'un mot germanique similaire, littéralement « serviteur de chevaux » (à comparer avec l'ancien haut allemand marahscalc signifiant « palefrenier », et le moyen néerlandais maerschalc).

Ce terme provient d'un composé protogermanique formé de *markhaz (« cheval », à voir avec mare (n.1)) + *skalkaz (« serviteur »), qui est à l'origine de l'ancien anglais scealc (« serviteur, homme de main, membre d'une équipe »), du néerlandais schalk (« fripon, espiègle »), et du gothique skalks (« serviteur »). Ce terme correspond à l'ancien anglais horsþegn.

Dès le début du XIVe siècle, il prend le sens de « commandant militaire, général de l'armée ». Aux États-Unis, il désigne un fonctionnaire civil nommé par le président (avec l'avis et le consentement du Sénat) dans chaque district judiciaire, agissant comme l'officier exécutif de la Cour suprême et des tribunaux fédéraux de son district. Pour comprendre l'évolution de ce terme et la tendance des officiers de la stalle à devenir les principaux responsables des maisons royales, on peut le comparer à constable. On trouve également des équivalents germaniques dans l'italien scalco (« intendant ») et l'espagnol mariscal (« maréchal »).

Vers 1300, le terme désignait « un esprit féminin maléfique qui tourmente les hommes (ou les chevaux) pendant leur sommeil en leur donnant une sensation d’étouffement ». Il est formé à partir de night + mare (n.3), signifiant « gobelin qui provoque des cauchemars, incube ». Au milieu du 16e siècle, son sens a évolué, passant de celui d'incube à celui de la sensation d'étouffement qu'il engendre. L'idée de « tout cauchemar » apparaît en 1829, suivie en 1831 par celle de « expérience très éprouvante ».

Il est apparenté au moyen néerlandais nachtmare et à l’allemand Nachtmahr. En vieil anglais, on l’appelait niht-genga. Un glossaire du 11e siècle traduit le latin Echo par l’anglo-saxon wudumær, signifiant « esprit de la forêt ».

In the Anglo-Saxon superstitions, the Echo was supposed to be a spirit which dwelt in the wilds and mocked people who passed there, as the night-mare tormented people in bed. [Thomas Wright, "Anglo-Saxon and Old English Vocabularies," 1884]
Dans les superstitions anglo-saxonnes, l’Écho était censé être un esprit vivant dans les contrées sauvages, se moquant des passants, tout comme le cauchemar tourmentait les gens dans leur lit. [Thomas Wright, « Anglo-Saxon and Old English Vocabularies », 1884]
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Tendances de " mare "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of mare

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