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Étymologie et Histoire de unkissed

unkissed(adj.)

"n'ayant pas été embrassé," fin du 14e siècle, unkiste, de un- (1) "pas" + participe passé de kiss (v.). Souvent dans des proverbes. Un verbe unkiss, "rétracter ou annuler en embrassant à nouveau" (années 1560) est rare.

And also we schulen go vnkist
  boþe at þe dore & at þe gate ;
And for al þe cheer þat we can make,
  þan is no ioie of oure visage :
Whanne oure bewte schal aslake,
  god send us paciens in oure olde age !
[c. 1450]
And also we schulen go vnkist
  boþe at þe dore & at þe gate;
And for al þe cheer þat we can make,
  þan is no ioie of oure visage:
Whanne oure bewte schal aslake,
  god send us paciens in oure olde age!
[c. 1450]

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En vieil anglais, cyssan signifie « toucher avec les lèvres » (par respect, révérence, etc.). Ce mot vient du proto-germanique *kussjan, qui est aussi à l'origine de mots similaires dans d'autres langues germaniques, comme l'ancien saxon kussian, l'ancien norrois kyssa, l'ancien frison kessa, le moyen néerlandais cussen, le néerlandais moderne, l'ancien haut allemand kussen, l'allemand küssen, le norvégien et le danois kysse, et le suédois kyssa. Ce mot dérive probablement de *kuss-, qui imiterait le son d'un baiser. En gothique, on trouvait kukjan. Vers 1300, le verbe a évolué pour désigner l'action de « s'embrasser, se donner des baisers ». On trouve aussi les formes Kissed et kissing. La prononciation de la voyelle a varié au cours du moyen anglais ; pour plus de détails sur cette évolution, voir bury.

Kissing, as an expression of affection or love, is unknown among many races, and in the history of mankind seems to be a late substitute for the more primitive rubbing of noses, sniffing, and licking. The partial agreement among some words for 'kiss' in some of the IE languages rests only on some common expressive syllables, and is no conclusive evidence that kissing was known in IE times. [Carl Darling Buck, "A Dictionary of Selected Synonyms in the Principal Indo-European Languages," 1949]
Le baiser, en tant qu'expression d'affection ou d'amour, est inconnu chez de nombreuses races, et dans l'histoire de l'humanité, il semble être un substitut tardif aux gestes plus primitifs comme le frottement des nez, les reniflements et les léchouilles. Les ressemblances partielles entre certains mots désignant le « baiser » dans quelques langues indo-européennes reposent uniquement sur des syllabes expressives communes, et ne prouvent pas que le baiser était connu à l'époque indo-européenne. [Carl Darling Buck, "A Dictionary of Selected Synonyms in the Principal Indo-European Languages," 1949]

On retrouve un son commun ku- dans la racine germanique et dans le grec kynein (« embrasser »), l’hittite kuwash-anzi (« ils s’embrassent »), et le sanskrit cumbati (« il embrasse »). Certaines langues font la distinction entre le baiser d'affection et celui d'amour érotique (comparez le latin saviari pour « baiser érotique », contre osculum, littéralement « petite bouche »). En français, le mot embrasser signifie « embrasser », mais littéralement « étreindre ». Ce terme a émergé au XVIIe siècle, lorsque l'ancien mot baiser (dérivé du latin basiare) a pris une connotation obscène.

L’expression kiss the cup (« boire de l’alcool ») apparaît au début du XVe siècle. kiss the dust (« mourir ») date de 1835. kiss and tell est attesté dans les années 1690. L’usage figuré (et souvent ironique) de kiss (something) goodbye (« dire adieu à quelque chose ») remonte à 1935. L’expression kiss (someone) off (« se débarrasser de quelqu’un ») date également de 1935, à l’origine pour désigner une personne du sexe opposé. L’invitation insultante kiss my arse (ou ass) comme rejet méprisant est attestée dès 1705, mais probablement bien plus ancienne (voir « Le Conte du meunier »).

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unkissed

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