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Signification de adder

serpent; couleuvre

Étymologie et Histoire de adder

adder(n.)

Au Moyen Anglais, on disait naddre, issu de l'Ancien Anglais (dialecte du Wessex) næddre (dans le dialecte mercien, c'était nedre, et en vieux northumbrien, nedra). Cela désignait "un serpent ; le Serpent dans le Jardin d'Éden". Ce mot provient du Proto-Germanique *naethro, qui signifie "un serpent" (on le retrouve aussi en vieux norrois naðra, en moyen néerlandais nadre, en vieux haut allemand natra, en allemand moderne Natter, et en gothique nadrs). À la base, il dérive de la racine indo-européenne *nētr-, qui signifie "serpent" (cette racine a également donné le latin natrix, qui désigne "serpent d'eau" — probablement par association populaire avec nare, qui signifie "nager" — ainsi que le vieux irlandais nathir et le gallois neidr, tous deux signifiant "serpent, serpent venimeux").

Au fil du temps, entre le 14e et le 16e siècle, le mot a évolué. On a commencé à le séparer de manière erronée, transformant a nadder en an adder. Pour d'autres exemples de ce phénomène, on peut se référer à apron, auger, nickname, orange, humble pie, aitchbone, umpire. Le terme Nedder est encore utilisé dans certains dialectes du nord de l'Angleterre.

Depuis le Moyen Anglais, le mot a été principalement réservé pour désigner la vipère, le seul reptile venimeux du Royaume-Uni (bien que sa morsure ne soit généralement pas mortelle pour l'homme). Par extension, il a ensuite été appliqué à d'autres serpents venimeux ou similaires rencontrés ailleurs, comme le puff-adder, par exemple. Dans le folklore, on associe parfois l'addax à la surdité, une idée qui provient du Psaume 58, versets 1 à 5. On dit que l'addax se bouche les oreilles pour ne pas entendre le charmeur de serpents appelé à l'éloigner.

Entrées associées

Le terme "rump-bone" chez les bovins désigne à la fois l'os du derrière et la pièce de viande qui en découle. Son utilisation remonte à la fin du 15e siècle et provient d'une mauvaise division du mot moyen anglais nache-bone (voir N). Ce dernier dérive de nache, qui signifie "fesses" (vers 1300), issu du vieux français nache ou nage, signifiant "les fesses". On le retrouve également en latin médiéval sous la forme *natica, provenant du latin natis, qui signifie "fesse". Cette racine remonte à la proto-indo-européenne *not-, qui évoque "fesse" ou "dos".

Le terme désigne « un vêtement destiné à couvrir l’avant d’une personne » (surtout au travail, pour garder les vêtements propres). Son apparition remonte au milieu du 15e siècle et résulte d'une séparation fautive, semblable à celle observée dans des mots comme adder, auger, umpire. À l’origine, on trouvait a napron (vers 1300), issu du vieux français naperon, qui signifie « petite nappe », un diminutif de nappe (« tissu »), lui-même dérivé du latin mappa (« serviette »). Le terme napron était encore utilisé à la fin du 16e siècle. Ce changement de -m- à -n- dans le passage du latin au vieux français est une tendance observée dans plusieurs mots, comme conter (de computare), printemps (de primum), ou natte (« natte, paillasson », de matta).

Au 17e siècle, le mot a été élargi pour désigner des objets ressemblant à un tablier ou ayant une fonction similaire. Il est devenu symbolique de « l’affaire d’une épouse » dès les années 1610. L’expression apron-string tenure dans le droit ancien faisait référence à des biens détenus en vertu de l’épouse, ou seulement durant sa vie.

Even at his age, he ought not to be always tied to his mother's apron string. [Anne Brontë, "The Tenant of Wildfell Hall," 1848]
Même à son âge, il ne devrait pas être toujours attaché à l’avant de sa mère. [Anne Brontë, "The Tenant of Wildfell Hall," 1848]
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Tendances de " adder "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of adder

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