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Signification de nickname

surnom; nom affectueux; nom péjoratif

Étymologie et Histoire de nickname

nickname(n.)

Au milieu du 15e siècle, neke name, une mauvaise division de ekename (vers 1300), an eke name, qui signifie « un nom familier ou diminutif », en particulier celui donné par dérision ou reproche, littéralement « un nom supplémentaire ». Cela vient de l'anglais ancien eaca, qui signifie « une augmentation », et est lié à eacian, signifiant « augmenter » (cognat avec le vieux norrois auka-nefi, auknafn, le suédois öknamn, et le danois ögenavn; voir eke; également N). En tant que verbe, cela signifie « donner un surnom », et cette utilisation date des années 1530. Lié : Nicknamed; nicknaming.

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Vers 1200, eken signifie « augmenter, allonger », une variante du nord de l'Angleterre et des East Midlands de echen, dérivée de l'ancien anglais ecan, eacan, eacian, qui signifie également « augmenter ». Ce mot provient probablement de eaca, signifiant « une augmentation », lui-même issu du proto-germanique *aukan (à l'origine aussi de l'ancien norrois auka, du danois öge, de l'ancien frison aka, de l'ancien saxon okian, de l'ancien haut allemand ouhhon et du gothique aukan). Ce terme remonte au proto-indo-européen *aug- (1), qui signifie « augmenter ». Aujourd'hui, on le retrouve principalement dans l'expression to eke out (des années 1590), où il désigne l'action de faire durer ou d'optimiser une ressource limitée. Lié : Eked; eking.

Quatorzième lettre de l'alphabet anglais ; en chimie, le symbole du nitrogen.

À la fin du Moyen Âge, dans l'écriture anglaise, les formes a et an étaient souvent fusionnées avec le nom qui les suivait, surtout si celui-ci commençait par une voyelle. Cela a entraîné des confusions quant à la façon de diviser ces mots lorsqu'ils étaient écrits séparément. Dans des mots comme nickname, newt et le dialecte britannique naunt, le -n- provient d'un article indéfini précédent, an, ou d'un pronom possessif, mine. L'expression My naunt pour mine aunt est attestée du 13e au 17e siècle, et my nown (pour mine own) était courante du 15e au 18e siècle.

D'autres exemples issus de manuscrits du Moyen Âge incluent a neilond (« une île », début du 13e siècle), a narawe (« une flèche », vers 1400), a nox (« un bœuf », vers 1400), a noke (« un chêne », début du 15e siècle), a nappyle (« une pomme », début du 15e siècle), a negge (« un œuf », 15e siècle), a nynche (« un pouce », vers 1400), a nostryche (« une autruche », vers 1500). None other pouvait être écrit no noder (milieu du 15e siècle).

Au 16e siècle, an idiot est parfois devenu a nidiot (années 1530), qui, avec une prononciation encore courante, s'est transformé en nidget (années 1570), hélas, désormais disparu. On peut aussi comparer avec ingle (n.2), un mot élisabéthain désignant « un garçon favori (dans un sens péjoratif), un catamite » [OED, 1989], courant chez les dramaturges sous la forme ningle, dérivé de mine ingle (par exemple, dans l'œuvre de Dekker : « Roaring boys ..., fencers and ningles »).

Ce phénomène est « d'une récurrence constante » dans les vocabulaires du 15e siècle, comme l'indique Thomas Wright, leur éditeur moderne. On trouve, parmi de nombreux autres exemples, Hoc alphabetum ... a nabse, issu de la mauvaise division de an ABC (et prononcé comme un mot), ainsi que Hic culus ... a ners. On peut également comparer avec nonce, pigsney. Jusqu'au 19e siècle, dans certaines régions d'Angleterre et aux États-Unis, noration (provenant de an oration) désignait « un discours ; une rumeur ».

Ce phénomène a également influencé les noms de famille, souvent issus des cas obliques de l'ancien anglais at, signifiant « près de, à côté de ». Par exemple, Nock/Nokes/Noaks provient de atten Oke (« près du chêne ») ; Nye vient de atten ye (« près des terres basses ») ; et on peut aussi se référer à Nashville. (L'élision de la voyelle de l'article défini a également eu lieu et était courante dans l'anglais de chancellerie du 15e siècle : þarchebisshop pour « l'archevêque », thorient pour « l'Orient ».)

Il est cependant plus fréquent qu'un mot anglais perde un -n- au profit d'un a précédent : on peut citer apron, auger, adder, umpire, humble pie, etc. Par une erreur similaire dans l'anglais élisabéthain, natomy ou atomy était courant pour anatomy. Des formes comme noyance (annoyance) et noying (adjectif) apparaissent entre le 14e et le 17e siècle, et Marlowe (1590) utilise Natolian pour Anatolian. Des textes du 15e siècle présentent parfois umbre pour number. Cette tendance n'est pas propre à l'anglais : on peut comparer avec Luxor, jade (n.1), lute, omelet, et le grec moderne mera pour hēmera, où la première syllabe est confondue avec l'article.

L'utilisation mathématique de n pour désigner « un nombre indéfini » est attestée dès 1717 dans des expressions comme to the nth power (voir nth). Au Moyen Âge, n. était inscrit dans les documents pour indiquer un nom indéfini, à compléter par l'interlocuteur ou le lecteur.

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Tendances de " nickname "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of nickname

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