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Signification de fee

frais; tarif; redevance

Étymologie et Histoire de fee

fee(n.)

Le moyen anglais représente la fusion ou l'influence mutuelle de deux mots, l'un venant de l'ancien anglais, l'autre d'une forme du vieux français du même mot germanique, tous deux provenant finalement d'une racine indo-européenne signifiant "bétail".

Le mot en ancien anglais est feoh "bétail, animaux; biens mobiliers; possessions en bétail, biens ou argent; richesse, trésor; argent comme moyen d'échange ou de paiement," du proto-germanique *fehu (source également de l'ancien saxon fehu, de l'ancien haut allemand fihu, de l'allemand Vieh "bétail," du gotique faihu "argent, fortune"). Cela provient de l'indo-européen *peku- "bétail" (source également du sanskrit pasu, du lituanien pekus "bétail;" du latin pecu "bétail," pecunia "argent, propriété").

L'autre mot est l'anglo-français fee, du vieux français fieu, une variante de fief "possession, domaine, territoire; devoirs féodaux, paiement" (voir fief), qui est apparemment un composé germanique dont le premier élément est apparenté à l'ancien anglais feoh.

Via l'anglo-français viennent les sens juridiques "domaine en terres ou tenements détenus sous condition d'hommage féodal; terre, propriété, possession" (vers 1300). D'où fee-simple (fin 14e s.) "propriété absolue," par opposition à fee-tail (début 15e s.) "propriété grevée," héritage limité à une certaine classe d'héritiers (le second élément venant du vieux français taillir "couper, limiter").

Le sens féodal a été étendu des terres aux offices héréditaires de service à un seigneur féodal (fin 14e s.; en anglo-français fin 13e s.), par exemple forester of fe "un forestier par droit héréditaire." Comme ces offices étaient souvent lucratifs, le mot en est venu à être utilisé pour "rémunération pour service en office" (fin 14e s.), d'où, "paiement pour (tout type de) travail ou services" (fin 14e s.). À partir de la fin du 14e s. comme "une somme payée pour un privilège" (à l'origine admission à une guilde); début 15e s. comme "paiement ou charge en argent exigé pour une licence, etc."

Entrées associées

également feoff, années 1610, issu du français fief (12e siècle) signifiant « un 'fief', possession, domaine, ainsi que les devoirs et paiements féodaux ». Ce terme provient du latin médiéval feodum, désignant « une terre ou autre propriété dont l'usage est accordé en échange de services ». On dit souvent qu'il vient du francique *fehu-od, qui pourrait se traduire par « domaine de paiement », ou d'un composé similaire en germain. Dans ce dernier, le premier élément provient du proto-germanique *fekhu, ce qui le rend apparenté à l'ancien anglais feoh, signifiant « argent, biens mobiliers, bétail » (voir fee). Le second élément pourrait être similaire à l'ancien anglais ead, qui signifie « richesse » (voir Edith).

Dans les années 1610, le terme désignait « la richesse d'une personne ». Il vient du latin médiéval capitale, qui signifie « stock, propriété », et est dérivé du neutre de capitalis, signifiant « capital, principal, premier » (voir capital (adj.)). À partir des années 1640, il a été utilisé pour désigner « la richesse investie dans une entreprise particulière ». Par la suite, dans un sens plus large en économie politique, il a pris le sens de « cette part de la production industrielle qui est disponible pour une nouvelle production » (1793).

[The term capital] made its first appearance in medieval Latin as an adjective capitalis (from caput, head) modifying the word pars, to designate the principal sum of a money loan. The principal part of a loan was contrasted with the "usury"—later called interest—the payment made to the lender in addition to the return of the sum lent. This usage, unknown to classical Latin, had become common by the thirteenth century and possibly had begun as early as 1100 A.D., in the first chartered towns of Europe. [Frank A. Fetter, "Reformulation of the Concepts of Capital and Income in Economics and Accounting," 1937, in "Capital, Interest, & Rent," 1977]
Le terme capital apparaît pour la première fois en latin médiéval comme un adjectif capitalis (provenant de caput, tête), modifiant le mot pars. Il désignait la somme principale d'un prêt d'argent. La partie principale d'un prêt était alors opposée à l'« usure »—plus tard appelée intérêt—, c'est-à-dire le paiement effectué par l'emprunteur au prêteur en plus du remboursement de la somme prêtée. Cet usage, inconnu du latin classique, était devenu courant au XIIIe siècle et avait probablement commencé dès 1100 après J.-C., dans les premières villes chartées d'Europe. [Frank A. Fetter, « Reformulation of the Concepts of Capital and Income in Economics and Accounting », 1937, dans « Capital, Interest, & Rent », 1977]

Pour plus de contexte, voyez cattle, et comparez l'évolution sémantique de fee et pecuniary. En moyen anglais, on trouvait chief money, signifiant « fonds principal » (milieu du XIVe siècle). Dans le latin classique, l'usage nominal de l'adjectif se rapportait à un « crime capital ».

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Tendances de " fee "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of fee

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