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Signification de tradition

pratique ou croyance transmise de génération en génération; transmission de coutumes ou de valeurs; enseignement hérité du passé

Étymologie et Histoire de tradition

tradition(n.)

fin du 14e siècle, tradicioun, "déclaration, croyance ou pratique transmise de génération en génération," en particulier, en théologie, "croyance ou pratique basée sur la loi mosaïque," plus tard aussi de la pratique chrétienne, du vieux français tradicion "transmission, présentation, remise" (fin du 13e siècle) et directement du latin traditionem (nominatif traditio) "une remise, un abandon, une transmission, un don" (aussi "un enseignement, une instruction," et "un dicton transmis des temps anciens").

Ceci est un nom d'action du radical du participe passé de tradere "livrer, remettre," de trans- "au-dessus" (voir trans-) + dare "donner" (de la racine PIE *do- "donner"). Tradition est donc un doublet de treason (voir).

Le sens "une coutume bien établie" date des années 1590. La notion dans le mot est celle des coutumes, manières, croyances, doctrines et autres choses "transmises" des ancêtres aux descendants.

Utilisé en 1718 en référence aux hadiths de l'Islam et à la doctrine supposée avoir été révélée mais non écrite. Dans les beaux-arts et la littérature, "l'expérience accumulée et les réalisations des générations précédentes."

What I mean by tradition involves all those habitual actions, habits and customs, from the most significant religious rite to our conventional way of greeting a stranger, which represent the blood kinship of 'the same people living in the same place'. ... We become conscious of these items, or conscious of their importance, usually only after they have begun to fall into desuetude, as we are aware of the leaves of a tree when the autumn wind begins to blow them off—when they have separately ceased to be vital. Energy may be wasted at that point in a frantic endeavour to collect the leaves as they fall and gum them onto the branches: but the sound tree will put forth new leaves, and the dry tree should be put to the axe. [T.S. Eliot, "After Strange Gods"]
Ce que je veux dire par tradition implique toutes ces actions habituelles, habitudes et coutumes, du rite religieux le plus significatif à notre manière conventionnelle de saluer un étranger, qui représentent la parenté sanguine de 'mêmes peuples vivant au même endroit'. ... Nous prenons conscience de ces éléments, ou de leur importance, généralement seulement après qu'ils ont commencé à tomber en désuétude, comme nous sommes conscients des feuilles d'un arbre lorsque le vent d'automne commence à les faire tomber—quand elles ont séparément cessé d'être vitales. L'énergie peut être gaspillée à ce point dans une frénésie pour collecter les feuilles au fur et à mesure qu'elles tombent et les coller sur les branches : mais l'arbre sain produira de nouvelles feuilles, et l'arbre sec devrait être mis à la hache. [T.S. Eliot, "After Strange Gods"]

Les sens de tradition et treason se chevauchent encore jusqu'aux années 1450, lorsque tradition pouvait signifier "trahison," et le moyen anglais traditour était "trahisseur, traître." Traditores dans l'histoire de l'Église primitive était le mot (latin) pour ceux qui pendant les persécutions remettaient les Écritures ou les vases sacrés aux autorités, ou trahissaient des frères.

Entrées associées

vers 1200, treisoun, treson, "trahissant; trahison de confiance; déloyauté, rupture de foi," de l'anglo-français treson, du vieux français traison "trahison, traîtrise" (11e siècle; français moderne trahison), du latin traditionem (nominatif traditio) "livraison, reddition, transmission, abandon" (source également de l'espagnol traicion), nom d'action du radical du participe passé de tradere "livrer, remettre," de trans "au-dessus" (voir trans-) + dare "donner" (de la racine PIE *do- "donner"). Un doublet de tradition. La forme du vieux français a été influencée par le verbe trair "trahir."

Vpon Thursday it was treason to cry God saue king James king of England, and vppon Friday hye treason not to cry so. [Thomas Dekker, "The Wonderfull Yeare 1603"]

Dans le droit anglais ancien, high treason (vers 1400) est la violation par un sujet de l'allégeance au pouvoir suprême de la Couronne ou de l'État (le sens de high dans cela est "grave, sérieux"); distingué de petit treason, trahison contre un sujet, comme le meurtre d'un maître par son serviteur, également contrefaçon, etc. Constructive treason était une fiction judiciaire par laquelle des actions réalisées sans intention de trahison, mais trouvées avoir l'effet de trahison, étaient punies comme si elles avaient été réellement de la trahison. Cela explique le choix des mots dans la définition de la trahison dans la Constitution des États-Unis.

Lord George Gordon was thrown into the Tower and was tried before Lord Mansfield on the charge of high treason for levying war upon the Crown. The charge ... rested upon the assertion that the agitation which he had created and led was the originating cause of the outrages that had taken place. As there was no evidence that Lord George Gordon had anticipated these outrages, as he had taken no part in them, and had even offered his services to the Government to assist in their suppression, the accusation was one which, if it had been maintained, would have had consequences very dangerous to public liberty. [W.E.H. Lecky, on the Gordon Riots (1780), in "History of England in the Eighteenth Century"] 

Le moyen anglais avait aussi un verbe, treisounen (milieu du 14e siècle), "trahir, donner entre les mains des ennemis."

En 1833, le terme a été introduit en anglais à partir du français extradition (utilisé au XVIIIe siècle), apparemment inventé par Voltaire. Il provient du latin ex, signifiant "hors de" (voir ex-), et de traditionem (au nominatif traditio), qui signifie "remise, livraison". Ce dernier est un nom d'action dérivé de tradere, qui veut dire "remettre" (voir tradition).

This word might be adopted in our language with advantage, as we have none which conveys the same meaning. Extradition signifies the delivering up of criminals who may have sought refuge in any country, to the government whose subjects they are, on a claim being made to this effect. [from a footnote to the word extradition in the translation of "Memoirs of Marshal Ney" published in London in 1833]
Ce mot pourrait être adopté dans notre langue avec avantage, car nous n'en avons aucun qui exprime le même sens. L'extradition désigne la remise de criminels qui auraient trouvé refuge dans un autre pays, à leur gouvernement d'origine, sur demande officielle. [extrait d'une note de bas de page dans la traduction des "Mémoires du maréchal Ney" publiée à Londres en 1833]
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Tendances de " tradition "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of tradition

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