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Signification de stocking

chaussette; bas

Étymologie et Histoire de stocking

stocking(n.)

"vêtement ajusté couvrant le pied et la partie inférieure de la jambe," dans les années 1580, dérivé de stock "couvre-jambe, bas" (fin du XVe siècle), issu de l'anglais ancien stocu "manche," qui est lié à l'anglais ancien stocc "tronc, bûche" (voir stock (n.1)).

Probablement appelé ainsi en raison d'une ressemblance imaginaire des jambes avec des troncs d'arbres, ou en référence aux dispositifs de punition appelés stocks. Le vieux norrois stuka et le vieux haut allemand stuhha proviennent de la même racine proto-germanique.

La restriction aux bas féminins date du XXe siècle. En tant que réceptacle pour les cadeaux de Noël, attestée depuis 1830 en anglais américain ; d'où stocking-stuffer (1891) et stocking-filler (1862). Dès 1873, utilisé pour désigner un endroit où cacher son argent ou ses objets de valeur. L'expression Stocking-feet signifiant "sans chaussures" apparaît en 1766 dans des descriptions de stature.

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En moyen anglais, on trouve stok, issu de l'ancien anglais stocc, qui désigne un « souche, un poteau en bois, un pieu », mais aussi le « tronc d'un arbre vivant » ou une « bûche ». Ce terme pouvait également faire référence à un « pilori » (généralement au pluriel, stocks). Il provient du proto-germanique *stauk-, signifiant « tronc d'arbre », et a des équivalents dans d'autres langues anciennes : en vieux norrois, stokkr désigne un « bloc de bois, tronc d'arbre » ; en vieux saxon et vieux frison, on trouve stok ; en moyen néerlandais, stoc signifie également « tronc d'arbre, souche » ; en néerlandais moderne, stok se traduit par « bâton, canne » ; en vieux haut allemand, stoc désigne un « tronc d'arbre, bâton » ; et en allemand contemporain, Stock signifie aussi « bâton, canne ». On peut aussi faire un lien avec le néerlandais stuk et l'allemand Stück, qui signifient « morceau ».

On dit que ce mot provient d'une forme étendue de la racine indo-européenne *(s)teu- (1), qui signifie « pousser, enfoncer, frapper, battre » (voir steep (adj.)). Cependant, Boutkan avance qu'il pourrait plutôt dériver d'une forme étendue de la racine *sta-, qui évoque l'idée de « se tenir debout, rendre quelque chose stable ou ferme ».

Dans les anciens usages, on le retrouvait souvent associé de manière allitérative à stone (n.). Il a également pris des significations techniques spécifiques, basées sur l'idée de « partie principale qui soutient un outil ou une arme » (à laquelle d'autres éléments étaient fixés). Par exemple, il pouvait désigner le « bloc d'où pend une cloche » ou le « affût d'un canon » (toutes deux attestées à la fin du XVe siècle).

Le sens de « partie d'un fusil que l'on place contre l'épaule » apparaît dans les années 1540. L'expression Stock, lock, and barrel, qui signifie « l'ensemble d'un objet », est documentée à partir de 1817.

Le sens de « lignée, descendance » émerge à la fin du XIIe siècle, tandis que celui d'« ancêtre originel d'une famille » se développe à la fin du XIVe siècle. On observe aussi des usages figurés liés à l'idée de « tronc d'un arbre vivant », semblables à ceux que l'on trouve dans family tree (arbre généalogique) et dans le sens familial de stem (n.).

Dans les comparaisons, l'idée de « personne aussi terne et insensible qu'un bloc de bois » apparaît vers 1300. Cela a conduit à la notion de « récipiendaire passif d'une action ou d'une attention » (dans les années 1510), comme en témoigne laughing-stock (objet de risée), et on peut faire un parallèle avec butt (n.3).

On trouve aussi blue-stocking, utilisé depuis 1790 comme un mot moqueur pour désigner une femme jugée trop érudite. Cela vient de blue (adj.1) + stocking. L'expression remonte à un salon littéraire londonien créé vers 1750 par Elizabeth Montagu, inspiré des salons parisiens. Là-bas, on discutait d'idées plutôt que de jouer aux cartes, et au lieu de tenues de soirée tape-à-l'œil, on portait des vêtements simples. Parmi eux, il y avait notamment les bas gris-bleu de Benjamin Stillingfleet, qu'il préférait aux bas de soie noire des gentlemen. C'est ainsi qu'Admiral Boscawen a d'abord utilisé le terme de manière moqueuse pour désigner tout ce groupe. En réalité, aucune des dames ne portait de bas bleus. L'expression a été reprise par les voisins dans des traductions empruntées, comme le français bas-bleu, le néerlandais blauwkous et l'allemand Blaustrumpf.

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Tendances de " stocking "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of stocking

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