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Signification de attribution

attribution; assignation; chose attribuée

Étymologie et Histoire de attribution

attribution(n.)

À la fin du 15e siècle, le terme désignait l'attributio, c'est-à-dire l'attributionem, qui se réfère à l'action de conférer ou d'assigner quelque chose. Ce mot vient du latin, où il désignait une attributio, un acte d'assignation ou d'attribution. Il est dérivé du verbe attribuere, qui signifie « attribuer, allotir » ou encore « ascrire, imputer ». Ce verbe se compose de la forme assimilée de ad, signifiant « à » (voir ad-), et de tribuere, qui veut dire « assigner, donner, accorder » (voir tribute). L'utilisation du mot pour désigner « la chose attribuée » apparaît dans les années 1580.

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Au milieu du 14e siècle, le terme désigne une « somme d'argent ou autre contrepartie précieuse versée par un souverain ou un pays à un autre en signe de soumission ou comme prix de la paix ou de protection ». Il provient de l'anglo-français tribute, de l'ancien français tribut, et directement du latin tributum, qui signifie « tribut, paiement fixé, chose contribué ou payée ». Ce mot est un nom formé à partir du neutre de tributus, le participe passé de tribuere, qui signifie « payer, attribuer, accorder », mais aussi « répartir entre les tribus ou à une tribu », dérivant de tribus (voir tribe). L'idée d'« offrande, cadeau, symbole » est attestée dès les années 1580.

"attribution (d'une œuvre d'art ou de littérature) à la mauvaise personne," 1865, formé à partir de mis- (1) "mauvais, erroné" + attribution. Lié : Misattribute; misattributed; misattributing.

Élément de formation des mots exprimant une direction vers ou une addition à, issu du latin ad signifiant « à, vers » dans l'espace ou le temps ; « en ce qui concerne, par rapport à ». En tant que préfixe, il est parfois simplement emphatique et provient de la racine indo-européenne *ad- qui signifie « à, près de, chez ».

Il se simplifie en a- devant sc-, sp- et st- ; se modifie en ac- devant de nombreuses consonnes, puis est réécrit en af-, ag-, al-, etc., en accord avec la consonne suivante (comme dans affection, aggression). On peut aussi comparer avec ap- (1).

En vieux français, il se réduit à a- dans tous les cas (une évolution déjà amorcée dans le latin mérovingien). Cependant, le français a redessiné ses formes écrites sur le modèle latin au 14e siècle, et l'anglais a fait de même au 15e siècle pour les mots empruntés au vieux français. Dans de nombreux cas, la prononciation a suivi ce changement.

Une surcorrection à la fin du Moyen Âge, tant en français qu'en anglais, a « restauré » le -d- ou une consonne doublée dans certains mots qui ne l'avaient jamais (comme accursed, afford). Ce processus a été plus marqué en Angleterre qu'en France (où la langue vernaculaire a parfois résisté au pédantisme), donnant en anglais des mots comme adjourn, advance, address, advertisement (en français moderne, on dit ajourner, avancer, adresser, avertissement). Dans la formation des mots moderne, on considère parfois ad- et ab- comme des opposés, mais ce n'était pas le cas en latin classique.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of attribution

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