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Signification de incivility

incivilité; comportement impoli; manque de courtoisie

Étymologie et Histoire de incivility

incivility(n.)

Dans les années 1580, le terme désigne le « manque de comportement civilisé, la rudesse ». Dans les années 1610, il évolue pour signifier « comportement discourtois envers autrui ». Il provient du français incivilité, utilisé dès le 15e siècle, lui-même dérivé du latin tardif incivilitatem (au nominatif incivilitas). Ce dernier vient de incivilis, qui signifie « pas civil », formé de in- (signifiant « pas, opposé de », comme on le voit dans in- (1))) et de civilis, qui se rapporte au citoyen, à la vie publique, et évoque ce qui est digne d’un citoyen : populaire, affable, courtois. Ce dernier terme est une dérivation adjectivale de civis, signifiant « citoyen » (voir city). L’expression « un acte de rudesse » apparaît dans les années 1650. Le mot incivil, signifiant « pas propice au bien commun », est attesté au milieu du 15e siècle.

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Vers 1200, le mot vient de l'ancien français cite, signifiant « ville, cité » (dixième siècle, en français moderne cité). Il provient de citet, issu du latin civitatem (au nominatif civitas; en latin tardif, on trouve parfois citatem). À l'origine, ce terme désignait « la citoyenneté, l'état ou les droits d'un citoyen, l'appartenance à une communauté ». Par la suite, il a évolué pour désigner une « communauté de citoyens, un État, un Commonwealth » (utilisé, par exemple, pour les tribus gauloises). Ce mot dérive de civis, signifiant « citadin », lui-même issu de la racine indo-européenne *kei- (1), qui signifie « être couché » et a également donné naissance à des mots désignant « lit, canapé », avec un sens secondaire de « bien-aimé, cher ».

Aujourd'hui, le terme désigne « une grande ville importante », mais à l'époque du moyen anglais, il faisait référence à une ville fortifiée, souvent une capitale ou une ville cathédrale. La distinction par rapport à town apparaît au début du quatorzième siècle. Le dictionnaire OED précise qu'il ne s'agit pas d'une désignation native, mais plutôt d'un titre quelque peu pompeux, utilisé à la place de l'ancien anglais burh (voir borough).

Entre le latin et l'anglais, le sens a évolué, passant des habitants à leur lieu de résidence. En latin, le mot pour « ville » était urbs, tandis qu'un habitant était un civis. Il semble que civitas ait remplacé urbs à mesure que Rome (la ville par excellence) perdait de son prestige. La perte de la consonne -v- en latin est courante en français dans certains contextes (on peut comparer avec alleger issu de alleviare, neige de nivea, jeune de juvenis). Une évolution phonétique différente a donné en italien citta, en catalan ciutat, en espagnol ciudad et en portugais cidade.

À Londres, le terme the city est attesté dès les années 1550. En tant qu'adjectif, signifiant « relatif à une ville, urbain », il apparaît vers 1300. L'expression City hall, désignant « les principaux bureaux municipaux », est documentée pour la première fois dans les années 1670. L'expression fight city hall, qui signifie « s'opposer à l'autorité municipale », est attestée en anglais américain en 1913. Le terme city slicker, désignant « un escroc intelligent et convaincant, typique des villes » [OED], est enregistré en 1916 (voir slick (adj.)). L'expression city limits apparaît en 1825.

Le terme city-editor, désignant le journaliste responsable de la collecte et de la publication des nouvelles locales, est utilisé en anglais américain depuis 1834. De là découle l'expression city desk, attestée dès 1878. Enfin, l'expression inner city est documentée pour la première fois en 1968.

Le préfixe qui signifie « non, opposé à, sans » (on le retrouve aussi sous les formes im-, il-, ir- par assimilation de -n- avec la consonne suivante, une tendance qui a commencé dans le latin tardif), vient du latin in- signifiant « non ». Il est apparenté au grec an-, à l’ancien anglais un-, tous issus de la racine indo-européenne *ne- qui signifie « non ».

En ancien français et en moyen anglais, on utilisait souvent en-, mais la plupart de ces formes n'ont pas survécu en anglais moderne. Celles qui subsistent (enemy, par exemple) ne sont plus perçues comme négatives. En anglais, la règle générale a été d'utiliser in- avec les éléments d'origine latine évidente, et un- avec les éléments natifs ou adaptés.

La racine proto-indo-européenne signifie « être couché », et elle a aussi donné naissance à des mots désignant « lit, canapé », tout en ayant un sens secondaire de « bien-aimé, cher ».

On la retrouve peut-être dans tout ou partie des mots suivants : ceilidh, cemetery, city, civic, civil, civilian, civilization, civilize, hide (n.2) mesure de terre, incivility, incunabula, Siva.

Elle pourrait aussi être à l'origine de : le sanskrit Sivah signifiant « propice, gracieux » ; le grec keisthai qui veut dire « être couché, dormir » ; le latin cunae pour « berceau » ; l'ancien slavon d'église semija signifiant « famille, serviteurs domestiques » ; le lituanien šeima pour « serviteurs domestiques » ; le letton sieva qui veut dire « épouse » ; et l'ancien anglais hiwan désignant les « membres d'un foyer ».

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    Tendances de " incivility "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of incivility

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