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Signification de abeyance

suspension; état d'attente; inactivité

Étymologie et Histoire de abeyance

abeyance(n.)

Dans les années 1520, le mot désignait un "état d'attente" et provenait de l'anglo-français abeiance, signifiant "suspension" ou "attente" (surtout dans le cadre d'un procès). Ce terme était lui-même issu du vieux français abeance, qui évoquait une "aspiration" ou un "désir ardent." Il s'agissait d'un nom formé à partir de abeer, signifiant "aspirer à" ou "ouvrir grand la bouche," dérivant de à (voir ad-) et de ba(y)er, qui voulait dire "être ouvert." Ce dernier venait du latin *batare, signifiant "bâiller" ou "ouvrir la bouche" (voir abash).

À l'origine, en français, ce terme était utilisé dans un contexte juridique pour décrire "la condition d'une personne en attente ou espérant recevoir un bien." En droit anglais, il a évolué pour désigner "l'état d'un bien temporairement sans propriétaire," une définition qui s'est imposée dans les années 1650. C'est ainsi qu'il en est venu à signifier un "état d'action ou d'existence suspendue." Le verbe français baer est également à l'origine de l'anglais bay (n.2), qui désigne un "espace en retrait," comme dans bay window.

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"perplexer ou embarrasser en excitant soudainement la conscience, décontenancer, faire honte," à la fin du 14e siècle, abaishen, plus tôt "perdre son calme, être troublé" (début du 14e siècle), issu du vieux français esbaiss-, forme du verbe esbaer signifiant "perdre son calme, être surpris, être stupéfait."

Originally, to put to confusion from any strong emotion, whether of fear, of wonder, shame, or admiration, but restricted in modern times to effect of shame. [Hensleigh Wedgwood, "A Dictionary of English Etymology," 1859]
À l'origine, cela signifiait mettre quelqu'un dans l'embarras à cause d'une émotion forte, qu'elle soit liée à la peur, à l'émerveillement, à la honte ou à l'admiration, mais le sens s'est restreint avec le temps pour ne désigner que l'effet de la honte. [Hensleigh Wedgwood, "A Dictionary of English Etymology," 1859]

Le premier élément est es signifiant "hors de" (provenant du latin ex; voir ex-). Le second pourrait être ba(y)er "être ouvert, bâiller" (si l'on considère l'idée de "bâiller d'étonnement"), possiblement imitatif de l'ouverture des lèvres. Le Middle English Compendium fait également une comparaison avec le vieux français abaissier signifiant "s'incliner, diminuer, se rabaisser" (source de abase). Lié : Abashed; abashing. Bashful est un dérivé du 16e siècle.

Le terme désignant une "ouverture dans un mur," en particulier un espace entre deux colonnes, apparaît à la fin du 14e siècle. Il provient du vieux français baee, signifiant "ouverture, trou, gouffre," qui est un nom dérivé du participe passé féminin de bayer, signifiant "bâiller, ouvrir la bouche en grand," lui-même issu du latin médiéval batare, qui signifie "bâiller" et pourrait avoir une origine imitative. Le sens de "compartiment de rangement" émerge dans les années 1550. Ce mot est parfois confondu avec bay (n.1), qui désigne une "entrée de mer." On retrouve ce bay dans des expressions comme sick-bay et bay window, apparues au début du 15e siècle.

Élément de formation des mots exprimant une direction vers ou une addition à, issu du latin ad signifiant « à, vers » dans l'espace ou le temps ; « en ce qui concerne, par rapport à ». En tant que préfixe, il est parfois simplement emphatique et provient de la racine indo-européenne *ad- qui signifie « à, près de, chez ».

Il se simplifie en a- devant sc-, sp- et st- ; se modifie en ac- devant de nombreuses consonnes, puis est réécrit en af-, ag-, al-, etc., en accord avec la consonne suivante (comme dans affection, aggression). On peut aussi comparer avec ap- (1).

En vieux français, il se réduit à a- dans tous les cas (une évolution déjà amorcée dans le latin mérovingien). Cependant, le français a redessiné ses formes écrites sur le modèle latin au 14e siècle, et l'anglais a fait de même au 15e siècle pour les mots empruntés au vieux français. Dans de nombreux cas, la prononciation a suivi ce changement.

Une surcorrection à la fin du Moyen Âge, tant en français qu'en anglais, a « restauré » le -d- ou une consonne doublée dans certains mots qui ne l'avaient jamais (comme accursed, afford). Ce processus a été plus marqué en Angleterre qu'en France (où la langue vernaculaire a parfois résisté au pédantisme), donnant en anglais des mots comme adjourn, advance, address, advertisement (en français moderne, on dit ajourner, avancer, adresser, avertissement). Dans la formation des mots moderne, on considère parfois ad- et ab- comme des opposés, mais ce n'était pas le cas en latin classique.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of abeyance

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