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Signification de bourn

ruisseau; destination; limite

Étymologie et Histoire de bourn

bourn(n.1)

On trouve aussi bourne, qui désigne un "petit ruisseau", en particulier les torrents hivernaux des collines de craie. Ce terme vient de l'anglais ancien brunna ou burna, signifiant "ruisseau" ou "cours d'eau". Il provient du proto-germanique *brunnoz, qui évoquait une "source" ou une "fontaine". Ce mot a donné naissance à plusieurs équivalents dans d'autres langues anciennes, comme l'ancien haut allemand brunno, le vieux norrois brunnr, le vieux frison burna, et l'allemand moderne Brunnen, tous signifiant "fontaine". En gothique, on trouve brunna, qui se traduit par "puits". L'étymologie remonte à la racine indo-européenne *bhreu-, qui évoquait des notions de "bouillir", "bulles", "effervescence" ou "brûler". Dans le sud de l'Angleterre, ce terme a évolué à partir de la forme du nord burn.

bourn(n.2)

Le mot "destination" apparaît dans les années 1520, emprunté au français borne, qui semble être une variante de bodne, signifiant "limite, frontière, pierre de frontière" (voir bound (n.1)). Shakespeare l'a utilisé, notamment dans le célèbre soliloque d'Hamlet (1602), et c'est ainsi qu'il a fait son entrée dans la poésie anglaise. Dans ce contexte, il l'entendait probablement dans le sens de "frontière," mais d'autres, comme Wordsworth et Matthew Arnold, l'ont interprété comme "but," et parfois même comme "royaume" (Keats).

The dread of something after death, The vndiscouered Countrey; from whose Borne No Traueller returnes. ["Hamlet" III.i.79]
La peur de quelque chose après la mort, Le pays inexploré ; dont aucun voyageur ne revient. ["Hamlet" III.i.79]

Entrées associées

Vers 1300, le mot désignait un "marqueur de limite," emprunté à l'anglo-latin bunda, lui-même issu de l'ancien français bonde, signifiant "limite, frontière, pierre de frontière" (12e siècle, en français moderne borne). Ce terme est une variante de bodne, provenant du latin médiéval bodina, qui pourrait avoir des racines gauloises.

Il est attesté dès le milieu du 14e siècle dans le sens de "limite extérieure, ce qui délimite ou circonscrit." Sur le plan figuré, il a été utilisé pour décrire des sentiments, etc., à partir de la fin du 14e siècle. À la même époque, il a également été employé pour désigner les "limites d'un domaine ou d'un territoire." Aujourd'hui, il est surtout connu dans l'expression out of bounds, qui faisait à l'origine référence aux limites imposées aux élèves dans les écoles (dès 1751). Les autres significations ont généralement évolué vers boundary.

On trouve aussi *bhreuə-, *bhreəu-, une racine proto-indo-européenne qui signifie "bouillir, faire des bulles, effervescer, brûler." Ses dérivés sont souvent liés à la cuisine et à la fermentation.

Elle pourrait constituer tout ou partie de mots comme : barm, barmy, bourn (n.1) qui désigne un "petit ruisseau," braise, bratwurst, brawn, brawny, braze (v.1) signifiant "exposer à la chaleur," brazier, Brazil, bread, breed, brew, broth, broil (v.2) qui veut dire "se quereller, se battre," brood, effervesce, effervescence, effervescent, embroil, ferment, fervent, fervid, fervor, imbroglio.

Elle pourrait également être à l'origine de mots comme : le sanskrit bhurnih signifiant "violent, passionné," le grec phrear pour "puits, source, citerne," le latin fervere qui veut dire "bouillir, mousser," le thrace grec brytos désignant "une boisson fermentée à base d'orge," le russe bruja pour "courant," l'ancien irlandais bruth signifiant "chaleur," l'ancien anglais breowan qui veut dire "brasser," et beorma pour "levure," sans oublier l'ancien haut allemand brato qui signifie "viande rôtie."

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    Tendances de " bourn "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of bourn

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