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Signification de refugee

personne qui fuit un danger ou une persécution; individu cherchant asile dans un autre pays; migrant en quête de sécurité

Étymologie et Histoire de refugee

refugee(n.)

Dans les années 1680, le terme désignait "une personne qui cherche refuge ou abri, ou qui se rend dans un lieu sûr ; quelqu'un qui, en période de persécution ou de troubles politiques, fuit vers un pays étranger pour se protéger." Il provient du français refugié, un nom dérivé du participe passé de refugier, qui signifie "prendre refuge, protéger." Ce mot lui-même vient de l'ancien français refuge, signifiant "lieu de cachette," et remonte au latin refugium, qui désignait "un refuge, un lieu vers lequel on peut fuir." Ce terme latin est formé de re- (qui signifie "de nouveau" ou "en arrière," comme on le voit dans re-), associé à fugere ("fuir," que l'on retrouve dans fugitive pour l'adjectif) et se termine par -ium, une terminaison neutre qui évoque un "lieu destiné à."

En anglais, le mot a d'abord été utilisé pour désigner les Huguenots français qui fuyaient la persécution dans leur pays natal après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685. À l'origine, il signifiait "celui qui cherche asile," mais en 1914, il a évolué pour désigner "une personne fuyant son foyer." Ce sens a été particulièrement appliqué aux civils en Flandre qui se dirigeaient vers l'ouest pour échapper aux combats de la Première Guerre mondiale. Dans l'argot australien de la Seconde Guerre mondiale, on trouve également le terme reffo.

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À la fin du 14e siècle, le terme désignait une personne qui fuit, qui a fui, ou qui s'est envolée. Il provient du vieux français fugitif ou fuitif, signifiant « absent » ou « manquant ». Ce mot trouve ses racines dans le latin fugitivus, qui signifie « fuyant », et qui était un adjectif formé à partir du participe passé du verbe fugere, signifiant « fuir, s'envoler, s'échapper, quitter rapidement, devenir fugitif, quitter le pays, aller en exil, passer rapidement, disparaître, périr, éviter, fuir, ou échapper à l'attention, rester inconnu ». Ce verbe latin dérive d'une racine indo-européenne, *bheug-, qui signifie « fuir ». Cette même racine a donné naissance à plusieurs mots dans d'autres langues, comme le grec pheugein (« fuir, échapper, aller en exil, être en fuite »), phyza (« vol sauvage, panique »), et phyge (« fuite, exil »). En lituanien, on trouve būgstu et būgti, qui signifient « avoir peur », ainsi que bauginti (« effrayer quelqu'un ») et baugus (« timide, nerveux »). On peut également établir un lien avec l’avestique būj(i)- (« pénitence, expiation ») et būjat (« libérer »). En vieil anglais, on utilisait le mot flyma.

Vers 1500, le mot a évolué pour signifier « de courte durée, éphémère ». C'est ainsi qu'il a été employé dans la littérature pour désigner de courtes compositions écrites pour des occasions passagères ou des buts temporaires, une utilisation attestée depuis 1766.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of refugee

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