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Signification de re-form

reformer; remodeler; reconstruire

Étymologie et Histoire de re-form

re-form(v.)

"former à nouveau, refaire, reconstruire, recréer ou rétablir," au milieu du 14e siècle, dérivé de re- signifiant "de nouveau, encore" + form (verbe). Le sens intransitif de "se reformer, se remettre en ordre ou en ligne" apparaît également au milieu du 14e siècle. Écrit avec un trait d'union du 17e siècle jusqu'à aujourd'hui pour le distinguer du sens spécifique de reform; c'est d'ailleurs le sens original de ce mot, encore utilisé mais désormais avec une prononciation complète du préfixe. Lié : Re-formed; re-forming; re-formation.

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Vers 1300, formen, fourmen, qui signifie "créer, donner vie à, donner forme ou structure à ; faire, construire, élaborer." Ce terme provient du vieux français fourmer, utilisé au XIIe siècle pour désigner l'action de "formuler, exprimer ; rédiger, créer, façonner, mouler." Il est également issu directement du latin formare, qui signifie "façonner, modeler, construire," et qui avait aussi une connotation figurée, dérivant de forma, signifiant "forme, contour, figure, forme" (voir form (n.)). À la fin du XIVe siècle, le mot a évolué pour signifier "constituer, faire partie intégrante de quelque chose." Le sens intransitif, qui évoque l'idée de "prendre forme, se concrétiser," est attesté depuis 1722. Lié : Formed; forming.

À la fin du 14e siècle, le terme reformen est utilisé pour désigner l'action de « convertir quelque chose en une meilleure forme » (que ce soit en termes de force, de santé, de fermeté, etc.). Il provient du vieux français reformer, qui signifie « reconstruire, rénover, recréer » (12e siècle), et trouve ses racines dans le latin reformare, signifiant « former à nouveau, changer, transformer, altérer ». Ce dernier se compose de re-, qui indique la répétition (voir re-), et de formare, qui signifie « former » (voir form (n.)).

Le sens de « changer (quelqu'un ou quelque chose) pour le mieux, corriger, améliorer ; détourner (quelqu'un) d'une mauvaise voie » apparaît à la fin du 14e siècle. Concernant les gouvernements, les institutions, etc., cette utilisation se développe au début du 15e siècle. L'idée d'« abandonner le mal ou l'erreur » est attestée dès les années 1580. On trouve également des termes connexes comme Reformed et reforming. Les églises Reformed qui émergent sur le continent européen dans les années 1580 sont généralement calvinistes, contrairement aux luthériennes (en France, elles sont connues sous le nom de Huguenots). Le judaïsme Reformed, fondé en 1843, est un mouvement lancé en Allemagne par Moses Mendelssohn (1729-1786). Enfin, l'expression Reform school est attestée dès 1859.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " re-form "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of re-form

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