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Signification de rebuff

refus brusque; rejet; affront

Étymologie et Histoire de rebuff

rebuff(v.)

« faire une résistance franche, repousser avec un refus abrupt », dans les années 1580, issu du français obsolète rebuffer signifiant « freiner, rabrouer », lui-même dérivé de l’italien ribuffare qui veut dire « réprimander, rabrouer », provenant de ribuffo signifiant « un rabrouement ». Ce dernier se compose de ri- qui signifie « retour » (provenant du latin re-, voir re-) et de buffo qui désigne « une bouffée », un mot d’origine imitative (à comparer avec buffoon, ainsi que buffet (n.2)). Lié : Rebuffed; rebuffing.

rebuff(n.)

"un rejet ; un obstacle, une défaite ; un refus catégorique," dans les années 1610, dérivé de rebuff (verbe), ou du français rebuffe ou de l'italien ribuffo.

Entrées associées

Vers 1200, le terme désignait "un coup porté avec un poing ou une arme contondante." Il provient du vieux français bufet, qui signifie "une gifle, un coup de poing," et est un diminutif de bufe, signifiant "un coup, une gifle, un coup de poing; un souffle de vent." Dans un sens figuré, il pouvait aussi évoquer "une ruse astucieuse." Ce mot semble imiter le son d'un objet mou frappé.

Dans les années 1540, le terme désigne un « type de danse pantomime » ; dans les années 1580, il fait référence à un « fou comique professionnel » ; et dans les années 1590, il est utilisé de manière plus générale pour désigner « un clown, un farceur ». Il provient du français bouffon (16e siècle), lui-même dérivé de l’italien buffone, qui signifie « bouffon » ou « plaisantin ». Ce mot italien vient de buffa, signifiant « blague, plaisanterie », et de buffare, qui signifie « gonfler les joues », un geste comique d’origine onomatopéique. Pour plus de détails, consultez également -oon.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " rebuff "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of rebuff

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