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Signification de rebut

réfuter; contredire; repousser

Étymologie et Histoire de rebut

rebut(v.)

Vers 1300, rebouten, qui signifie "repousser", vient du vieux français reboter ou rebuter, signifiant également "repousser". Ce terme se compose de re-, qui signifie "de nouveau" ou "en arrière" (voir re-), et de boter, qui veut dire "frapper" ou "pousser". Ce dernier provient d'une source germanique, plus précisément du proto-germanique buttan, lui-même dérivé de la racine indo-européenne *bhau-, signifiant "frapper".

En moyen anglais, le mot a aussi été utilisé pour désigner l'action d'« assaillir quelqu'un avec des paroles violentes » ou de « réprimander » (vers 1300). Plus tard, au milieu du 14e siècle, il a pris le sens de « repousser au combat » ou « repousser une attaque ». Dans un contexte juridique, il a évolué pour signifier « tenter de prouver qu'une affirmation est fausse, réfuter par des preuves ou des arguments, ou apporter une contre-argumentation », un usage attesté dès 1817. On trouve également des termes connexes comme Rebutted (réfuté) et rebutting (réfutation).

Entrées associées

"un acte de réfutation ; réfutation, contradiction," 1793, dérivé de rebut + -al (2). On trouvait auparavant rebutment (années 1590) et rebutter (années 1530, dans le domaine juridique).

La racine proto-indo-européenne qui signifie « frapper ».

Elle pourrait constituer tout ou une partie de : abut; baste (v.3) « frapper avec un bâton, battre »; battledore; beat; beetle (n.2) « maillet en bois lourd »; botony; boutonniere; butt (n.1) « extrémité épaisse »; butt (v.) « frapper avec la tête »; buttocks; button; buttress; confute; halibut; rebut; refute; sackbut; turbot.

Elle pourrait aussi être à l'origine de : le latin *futare « battre » (dans les composés); l'ancien anglais beadu « bataille », beatan « battre », bytl « marteau, maillet ».

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " rebut "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of rebut

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