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Signification de rehear

réentendre; entendre à nouveau; réexaminer

Étymologie et Histoire de rehear

rehear(v.)

On trouve aussi re-hear, qui signifie "entendre à nouveau," dans les années 1680, à l'origine dans un contexte juridique, pour désigner le fait de "juger une affaire une seconde fois." Ce terme est formé de re-, signifiant "à nouveau," et hear. En ce qui concerne les sons, son utilisation date de 1799. On peut aussi mentionner Reheard et rehearing. En tant que nom, rehearing, qui signifie "une seconde audition," apparaît dans les années 1680.

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En vieil anglais, on trouvait heran (dans l'anglian), (ge)hieran, hyran (dans le west saxon), qui signifiait « entendre, percevoir par l'oreille, écouter, obéir, suivre ; accéder à, accorder ; juger ». Ce terme provient du proto-germanique *hausejanan, qui a donné aussi en vieux norrois heyra, en vieux frison hera, hora, en néerlandais horen, en allemand hören, et en gothique hausjan (tous signifiant « entendre »). À l'origine, il dérive de la racine indo-européenne *kous-, qui signifie « entendre » (à l'origine aussi du grec koein, signifiant « marquer, percevoir, entendre » ; voir acoustic). Dans certaines langues germaniques, le passage de *-s- à -r- est une évolution régulière. Pour ce qui est des voyelles, référez-vous à head (n.).

La distinction orthographique entre hear et here s'est développée entre 1200 et 1550. Le sens « être informé, apprendre par ouï-dire » est attesté dès le début du 14e siècle. En vieil anglais, on trouvait aussi l'adjectif hiersum, qui signifiait « prêt à écouter, obéissant », littéralement « hear-some », avec un suffixe similaire à celui de handsome, etc. L'expression Hear, hear! (dans les années 1680) était à l'origine un impératif, une exclamation pour attirer l'attention sur les paroles d'un orateur ("hear him!") ; elle est devenue par la suite une acclamation générale d'approbation. L'expression to not hear of, signifiant « ne rien vouloir avoir à faire avec », date de 1754.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " rehear "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of rehear

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