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Signification de reprieve

suspension de l'exécution d'une peine; répit temporaire; retour en prison

Étymologie et Histoire de reprieve

reprieve(v.)

Dans les années 1570, reprive signifie "ramener en prison". C'est une évolution (peut-être influencée par reprove) du moyen anglais repryen, qui voulait dire "renvoyer, retenir" (fin du 15e siècle). On pense qu'il vient du français repris, le participe passé de reprendre, qui signifie "reprendre" (voir reprise). L'idée de "suspendre une exécution imminente" apparaît dans les années 1590. Ce sens a probablement évolué parce que retourner en prison était une alternative à l'exécution. L'orthographe avec -ie- apparaît dans les années 1640, peut-être par analogie avec achieve, etc. Lié : Reprieved; reprieving.

reprieve(n.)

Dans les années 1590, le terme désignait la "suspension de l'exécution de la peine d'un criminel," dérivant du verbe reprieve. Dès les années 1630, il a pris un sens plus général, évoquant un "répit ou une échappatoire temporaire."

Entrées associées

début du 14e siècle, acheven, "exécuter, accomplir, réaliser ;" fin du 14e siècle, "gagner par effort," de l'ancien français achever (12e siècle) "terminer, accomplir, compléter," de la phrase à chef (venir) "à la fin, terminé," ou du latin vulgaire *accapare, du latin tardif ad caput (venire); les phrases françaises et latines tardives signifiant toutes deux littéralement "arriver à un aboutissement," de ad "à" (voir ad-) + tige du latin caput "tête" (de la racine indo-européenne *kaput- "tête").

The Lat. caput, towards the end of the Empire, and in Merov[ingian] times, took the sense of an end, whence the phrase ad caput venire, in the sense of to come to an end .... Venire ad caput naturally produced the Fr. phrase venir à chef = venir à bout. ... From this chief, O.Fr. form of chef (q.v.) in sense of term, end, comes the Fr. compd. achever = venir à chef, to end, finish. [Auguste Brachet, "An Etymological Dictionary of the French Language," transl. G.W. Kitchin, Oxford, 1878]
Le lat. caput, vers la fin de l'Empire, et à l'époque mérovingienne, a pris le sens d'une fin, d'où l'expression ad caput venire, dans le sens de parvenir à une fin .... Venire ad caput a naturellement produit la phrase française venir à chef = venir à bout. ... De ce chief, forme ancienne française de chef (voir) au sens de terme, fin, vient le composé français achever = venir à chef, terminer, finir. [Auguste Brachet, "An Etymological Dictionary of the French Language," transl. G.W. Kitchin, Oxford, 1878]

Lié : Achieved; achieving.

À la fin du 14e siècle, le terme désignait une « déduction annuelle des charges sur un manoir ou un domaine ». Il provient du vieux français reprise, signifiant « acte de reprendre » (13e siècle), féminin de repris, le participe passé de reprendre, qui veut dire « reprendre ». Ce mot trouve ses racines dans le latin reprendere, signifiant « tirer en arrière, retenir » (voir reprehend). L’idée de « reprise d’une action » apparaît dans les années 1680. Dans le domaine musical, le sens de « passage répété, acte de répéter un passage » est attesté dès 1879.

Il existe aussi *ghed-, une racine proto-indo-européenne qui signifie « saisir, prendre ». 

Elle pourrait former tout ou partie de mots comme : apprehend (appréhender) ; apprentice (apprenti) ; apprise (apprise) ; beget (engendrer) ; comprehend (comprendre) ; comprehension (compréhension) ; comprehensive (complet) ; comprise (comprendre) ; depredate (piller) ; depredation (déprédation) ; emprise (emprise) ; enterprise (entreprise) ; entrepreneur (entrepreneur) ; forget (oublier) ; get (obtenir) ; guess (deviner) ; impresario (imprésario) ; misprision (délit de faute) ; osprey (balbuzard) ; predatory (prédateur) ; pregnable (prenable) ; prehensile (préhensile) ; prehension (préhension) ; prey (proie) ; prison (prison) ; prize (prix, en tant que « quelque chose pris par la force ») ; pry (forcer) (v.2) « soulever par la force » ; reprehend (réprimander) ; reprieve (sursis) ; reprisal (représailles) ; reprise (reprise) ; spree (fête) ; surprise (surprise).

Elle pourrait aussi être à l’origine de mots comme : le grec khandanein (tenir, contenir) ; le lituanien godėtis (être désireux) ; le second élément du latin prehendere (saisir, attraper) ; le gallois gannu (tenir, contenir) ; le russe za-gadka (énigme) ; l’ancien norrois geta (obtenir, atteindre ; pouvoir ; engendrer ; apprendre ; être satisfait de) ; l’albanais gjen (trouver).

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    Tendances de " reprieve "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of reprieve

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