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Signification de reprisal

représailles ; retour de bâton ; acte de vengeance

Étymologie et Histoire de reprisal

reprisal(n.)

Au début du XVe siècle, le terme reprisail désignait « la saisie de biens ou de citoyens d'une autre nation en représailles équivalentes pour une perte subie par la sienne ». Il provient de l'anglo-français reprisaille (milieu du XIVe siècle) et de l'ancien français reprisaille (en français moderne, représaille). Son origine remonte à l'italien ripresaglia, dérivé de ripreso, le participe passé de riprendere, qui signifie « reprendre ». Ce dernier vient du latin reprendere, lui-même issu de reprehendere, signifiant « saisir, retenir », littéralement « tirer en arrière, retenir » (voir reprehend).

On trouve d'abord le terme dans l'expression letters of mark and reprisal, qui désigne le mandat officiel autorisant de telles actions. Le sens général d'« acte de représailles » apparaît en 1710.

Reprisals differ from retorsion in this, that the essence of the former consists in seizing the property of another nation by way of security, until it shall have listened to the just reclamations of the offended party, while retorsion includes all kinds of measures which do an injury to another, similar and equivalent to that which we have experienced from him. Embargo, therefore, is a species of reprisals. [Theodore Dwight Woolsey, "Introduction to the Study of International Law," Boston: 1860]
Les représailles se distinguent de retorsion en ce sens que la première consiste à saisir les biens d'une autre nation comme garantie, jusqu'à ce qu'elle ait entendu les justes réclamations de la partie lésée. En revanche, retorsion englobe toutes les mesures qui causent un préjudice à autrui, similaires et équivalentes à celles que nous avons subies de sa part. L'embargo est donc une forme de représailles. [Theodore Dwight Woolsey, "Introduction to the Study of International Law," Boston : 1860]

Entrées associées

"blâmer, censurer, réprimander, reprocher, accuser d'une faute," au milieu du 14e siècle, reprehenden, issu du latin reprehendere "blâmer, censurer, réprimander ; saisir, retenir," littéralement "tirer en arrière, retenir," dérivé de re- "en arrière" (voir re-) + prehendere "saisir, attraper" (provenant de prae- "devant," voir pre-, + -hendere, issu de la racine indo-européenne *ghend- "saisir, prendre").

Il existe aussi *ghed-, une racine proto-indo-européenne qui signifie « saisir, prendre ». 

Elle pourrait former tout ou partie de mots comme : apprehend (appréhender) ; apprentice (apprenti) ; apprise (apprise) ; beget (engendrer) ; comprehend (comprendre) ; comprehension (compréhension) ; comprehensive (complet) ; comprise (comprendre) ; depredate (piller) ; depredation (déprédation) ; emprise (emprise) ; enterprise (entreprise) ; entrepreneur (entrepreneur) ; forget (oublier) ; get (obtenir) ; guess (deviner) ; impresario (imprésario) ; misprision (délit de faute) ; osprey (balbuzard) ; predatory (prédateur) ; pregnable (prenable) ; prehensile (préhensile) ; prehension (préhension) ; prey (proie) ; prison (prison) ; prize (prix, en tant que « quelque chose pris par la force ») ; pry (forcer) (v.2) « soulever par la force » ; reprehend (réprimander) ; reprieve (sursis) ; reprisal (représailles) ; reprise (reprise) ; spree (fête) ; surprise (surprise).

Elle pourrait aussi être à l’origine de mots comme : le grec khandanein (tenir, contenir) ; le lituanien godėtis (être désireux) ; le second élément du latin prehendere (saisir, attraper) ; le gallois gannu (tenir, contenir) ; le russe za-gadka (énigme) ; l’ancien norrois geta (obtenir, atteindre ; pouvoir ; engendrer ; apprendre ; être satisfait de) ; l’albanais gjen (trouver).

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    Tendances de " reprisal "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of reprisal

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