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Signification de reprint

réimpression ; nouvelle édition ; impression à nouveau

Étymologie et Histoire de reprint

reprint(v.)

également re-print, années 1550, "imprimer à nouveau, publier une seconde ou nouvelle édition," dérivé de re- "de nouveau, encore" + print (verbe). Lié : Reprinted; reprinting.

reprint(n.)

aussi re-print, années 1610, « une seconde ou nouvelle édition, imprimée, inchangée, d'une œuvre précédemment imprimée », dérivé de reprint (verbe). Également, en typographie, « copie d'une autre publication préparée pour réutilisation » (1824).

Entrées associées

Au milieu du 14e siècle, prenten signifie « faire une impression, appuyer sur ou dans quelque chose » (comme avec un sceau, un tampon, etc.), dérivant de print (nom). L'idée de « marquer une surface » (y compris par l'écriture) apparaît à la fin du 14e siècle. Celle de « reproduire sur une presse, faire une ou plusieurs copies par impression » est attestée dès les années 1510 (Caxton, en 1474, utilise enprynte dans ce sens).

Concernant les textiles, on trouve cette utilisation dans les années 1580. Le sens photographique de « produire une image positive à partir d'un négatif » est enregistré en 1851 (le nom dans ce sens date de 1853). L'idée de « copier en imitant la typographie » émerge en 1801.

He always prints, I know, 'cos he learnt writin' from the large bills in the bookin' offices. [Dickens, "Pickwick Papers," 1837]
Il imprime toujours, je le sais, parce qu'il a appris à écrire grâce aux grandes affiches dans les bureaux de réservation. [Dickens, « Les Papiers de Pickwick », 1837]

Le sens « enregistrer les empreintes digitales de quelqu'un » date de 1952. Lié : Printed; printing.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " reprint "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of reprint

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