Publicité

Signification de retrench

réduire; diminuer; couper

Étymologie et Histoire de retrench

retrench(v.1)

Dans les années 1590, l’expression désigne l’action de « creuser une nouvelle tranchée comme seconde ligne de défense ». Elle provient probablement d’une formation dérivée de retrenchment, utilisé dans un contexte militaire. Lié : Retrenched; retrenching.

retrench(v.2)

"couper, réduire, éliminer" (dépenses, etc.), années 1620, issu du français obsolète retrencher "couper, diminuer, raccourcir" (français moderne retrancher, français ancien retrenchier), composé de re- "de nouveau" (voir re-) + français ancien trenchier "couper" (voir trench). Utilisé particulièrement pour "réduire (les dépenses) par des économies" (1709). Lié : Retrenched; retrenching.

Entrées associées

Dans les années 1580, le terme était utilisé dans un contexte militaire pour désigner des « ouvrages défensifs intérieurs » ; on peut le relier à retrench (v.1) et -ment. En ce qui concerne l'idée de « l'action de couper ou de tailler », il est attesté vers 1600, provenant du français obsolète retrenchement, qui signifie « une coupe ou une taille », dérivé de retrencher, plus tard retrancher (voir retrench (v.2)). L'utilisation pour désigner l'« acte d'économiser » apparaît dans les années 1660.

"excavation longue et étroite creusée dans la terre", à la fin du 15e siècle (Caxton), issu du vieux français trenche "une tranche, une coupure, une entaille, l'action de couper ; fossé de défense" (13e siècle, français moderne tranche), dérivé de trenchier "couper, tailler, trancher", qui serait une représentation du latin vulgaire *trincare, lui-même issu du latin truncare "mutiler, couper, amputer", de truncus "mutilé, tronqué", utilisé aussi comme nom pour désigner "le tronc d'un arbre, le tronc du corps". L'origine de ce mot reste incertaine ; selon de Vaan, la forme adjectivale serait probablement plus ancienne que le nom, avec le sens de "mutilé, manquant de certaines de ses parties originales".

Le mot est attesté en moyen anglais à la fin du 14e siècle avec le sens de "trace coupée à travers un bois". En océanographie, il désigne "un canal allongé du fond marin", dès 1936.

Il a été utilisé pour désigner un fossé profond destiné à la protection militaire vers 1500, et dans les années 1580, trenches désignait également le monticule ou l'élévation de terre creusée devant eux.

Trench warfare (attesté dans des journaux britanniques dès octobre 1914) est devenu la caractéristique marquante du front occidental statique pendant la Première Guerre mondiale. C'est ainsi qu'est né le terme trench-coat, un type de manteau imperméable porté par les officiers britanniques dans les tranchées (mis en vente dès janvier 1915), suivi de trench-fever (novembre 1914), trench-foot (1915), trench-mortar (1915), etc.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
    Publicité

    Tendances de " retrench "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "retrench"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of retrench

    Publicité
    Tendances
    Publicité