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Signification de retreat

retraite; repli; retrait

Étymologie et Histoire de retreat

retreat(n.)

Vers 1300, le terme retrete désignait "un pas en arrière." À la fin du 14e siècle, il a évolué pour signifier "l'acte de se retirer ou de se retirer," ainsi qu'un "signal militaire pour se retirer d'une action ou d'un exercice." Ce mot provient du vieux français retret, retrait, qui était un nom dérivé du participe passé de retrere, signifiant "reculer." Ce dernier vient du latin retrahere, qui signifie "tirer en arrière, se retirer, rappeler," composé de re- (qui signifie "en arrière," comme on peut le voir dans re-), et trahere, qui veut dire "tirer" (voir tract (n.1)).

Le sens de "lieu de solitude" apparaît au début du 15e siècle, tandis que celui de "établissement pour personnes atteintes de troubles mentaux" date de 1797. L'idée de "période de retraite pour l'examen de conscience religieuse" est attestée depuis 1756.

retreat(v.)

Au début du 15e siècle, le terme retreten signifiait "ramener, se retirer, quitter les extrémités," et aussi "reculer lors d'une bataille." Il provient du nom retreat et en partie de l'ancien français retret, retrait, qui est le participe passé de retrere, signifiant "se retirer." On retrouve des formes comme Retreated et retreating.

Entrées associées

[area], milieu du XVe siècle, désignant "l'étendue, le passage continu ou la durée," notamment dans l'expression tract of time qui signifie "période ou lapse de temps" (aujourd'hui obsolète). Ce terme provient du latin tractus, qui se traduit par "cours, progrès, mouvement, une suite ou un espace étendu, la durée." Étymologiquement, il évoque "un tirage ou une traction," dérivant de la racine de trahere, qui signifie "tirer, tirer vers soi." Selon [Watkins], cette racine remonte à une origine proto-indoeuropéenne *tragh- signifiant "tirer, traîner, déplacer" (à l'origine également du slovène trag pour "trace, piste," du moyen irlandais tragud signifiant "marée descendante;" il pourrait exister une variante *dhragh-, à voir avec drag (v.)). On peut comparer avec trait et trace (n.1).

En anglais, le sens "territoire, région d'étendue indéfinie, étendue de terre ou d'eau" est attesté dès les années 1550. En latin, tractus évoquait également "territoire, district, région de terre." Aux États-Unis, l'acception spécifique de "parcelle de terrain destinée à l'aménagement" apparaît en 1912, tandis que tract housing est attesté dès 1953.

Ce terme a également été utilisé dans le domaine de l'anatomie dès les années 1680, pour désigner des régions du corps ayant des fonctions particulières (digestives, respiratoires, etc.).

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " retreat "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of retreat

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