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Signification de re-strain

re-filtrer; rééprouver; restreindre à nouveau

Étymologie et Histoire de re-strain

re-strain(v.)

"strain again or anew," en référence à la filtration, 1874, issu de re- "again" + strain (v.). Avec une orthographe hyphenée et un accent sur le préfixe pour le distinguer de restrain. Lié : Re-strained; re-straining.

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Au milieu du 14e siècle, le verbe restreinen apparaissait, signifiant « arrêter, prévenir, freiner » (un vice, un but, un appétit, un désir). Il provient de la tige du vieux français restraindre ou restreindre, qui signifiait « presser, pousser ensemble ; freiner, maîtriser ; bander » (12e siècle). Cette dernière forme vient du latin restringere, qui se traduisait par « tirer en arrière de manière serrée, attacher ; confiner, contrôler » (voir restriction).

À la fin du 14e siècle, le verbe a pris le sens de « empêcher (quelqu'un ou quelque chose) d'agir », d'où l'idée de « garder sous contrôle ou en échec, priver (quelqu'un) de liberté par la contrainte » (années 1520). On trouve des termes connexes comme Restrained, ainsi que restraining, restrainer et restrainable.

Ce que nous restrain, nous le gardons dans des limites ; ce que nous restrict, nous le maintenons dans des limites définies ; ce que nous repress, nous essayons de l’éliminer. [Century Dictionary, 1902]

Vers 1300, le verbe streinen signifiait « attacher, lier, serrer » ; au début du 14e siècle, il prenait aussi le sens de « confiner, restreindre » (une partie du corps, un animal, etc.), des significations aujourd'hui obsolètes. Il provient de la forme du participe présent du vieux français estreindre, qui signifie « lier fermement, étreindre, comprimer », lui-même issu du latin stringere (2) signifiant « tirer, lier fortement, comprimer, presser ensemble ».

On pense que ce mot vient de la racine indo-européenne *streig-, qui signifie « frotter, presser, tirer » (à l'origine également du lituanien strėgti, « congeler, devenir rigide » ; du grec strangein, « tordre » ; de l'ancien haut allemand strician, « réparer des filets » ; de l'ancien anglais streccian, « étirer » ; et du allemand stramm, du néerlandais stram, qui signifient tous deux « raide »).

Strain est attesté à la fin du 14e siècle avec le sens de « tendre, étirer, rendre tendu, pousser à la limite de la résistance ». Il a aussi pris un sens intransitif, signifiant « s’efforcer, lutter, exercer une force contraignante », ainsi que celui de « surmener (une partie du corps), blesser par une trop grande tension ».

L’expression « passer à travers un filtre, mettre (un liquide) dans une passoire pour en éliminer les impuretés » est attestée à la fin du 14e siècle (sous-entendue dès le début du 14e siècle dans strainer). Celle de « mettre trop de pression, aller trop loin, faire une interprétation forcée » apparaît au milieu du 15e siècle. On trouve aussi les formes dérivées : Strained et straining.

Le verbe transitif strain at, qui signifie « compliquer une situation », est attesté dans les années 1580. Il fait écho à Matthieu 23:24 (strain at a gnat), où Tyndale traduit par Ye blind guides, which strain out a gnat, and swallow a camel. Dans ce contexte, l’idée est que « ils filtreront la boisson s’ils y trouvent ne serait-ce qu’un gnat ».

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " re-strain "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of re-strain

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