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Signification de redress

réparation; correction; compensation

Étymologie et Histoire de redress

redress(v.)

Au milieu du 14e siècle, le verbe redressen signifiait « corriger, réformer » (une personne), mais ce sens est désormais obsolète. À la fin du 14e siècle, il a évolué pour signifier « restaurer, remettre en ordre » (une injustice, une erreur, une offense). Il a également été utilisé pour exprimer l'idée de « réparer, soulager, améliorer, amender ». Ce terme provient du vieux français redrecier ou redresier, qui se traduisait par « réformer, restaurer, reconstruire » (en français moderne, on dit redresser). Il se compose du préfixe re-, qui signifie « à nouveau » (voir re-), et de drecier, qui veut dire « redresser, arranger » (voir dress (v.)). Autrefois, ce verbe avait une multitude de significations, bien plus variées que celles qu'on lui attribue aujourd'hui. On trouve également les formes Redressed et redressing.

redress(n.)

À la fin du 14e siècle, le mot redresse désignait une redresce, c'est-à-dire une réparation ou une compensation pour une injustice, une blessure, une perte, ou tout autre désagrément. Ce terme provient de l'anglo-français redresce et de l'ancien français redrece, redresse, lui-même dérivé de redrecier ou redresier (voir redress (v.) pour plus de détails).

Entrées associées

Vers 1300, le verbe « dresser » signifiait « rendre droit ; diriger, guider, contrôler ; préparer pour la cuisson ». Il vient de l’ancien français dresser, drecier, qui évoquait des actions comme « se lever », « préparer », « soulever », « dresser une table » ou encore « servir un plat ». Ce terme trouve ses racines dans le latin vulgaire *directiare, signifiant « rendre droit », lui-même dérivé du latin directus, qui signifie « direct, droit ». Ce dernier est le participe passé de dirigere, qui se traduit par « mettre droit », et provient de la combinaison de dis- (qui signifie « à part », comme on le voit dans dis-) et de regere, qui veut dire « diriger, guider, maintenir droit » (issu de la racine indo-européenne *reg-, signifiant « se déplacer en ligne droite »).

Au cours de la fin du XIVe siècle, le verbe a évolué pour inclure le sens de « décorer, orner » ainsi que celui de « s’habiller ». L’usage militaire de dress ranks, qui signifie « aligner des colonnes de troupes », témoigne de l’ancien sens. En ce qui concerne les hommes, le terme a été utilisé dès 1961 pour décrire la position de l’organe sexuel dans un pantalon.

L’expression Dress up, signifiant « s’habiller de manière élaborée, revêtir ses plus beaux vêtements », est apparue dans les années 1670. En revanche, dress down, qui signifie « porter des vêtements moins formels que prévu », date de 1960. L’usage transitif de dress (someone) down, signifiant « réprimander, gronder », a été attesté en 1876, bien que le verbe ait été utilisé plus tôt, en 1769, dans un sens ironique. En moyen anglais, dress up signifiait « se lever », tandis que dress down se traduisait par « s’agenouiller ». Pour des termes apparentés, on peut citer Dressed et dressing.

"un rétablissement," 1800, dérivé de redress (v.) + -al (2). Les formes antérieures du nom incluent redress (n.) "réparation, compensation, ajustement" (fin du 14e siècle) ; redressing (début du 15e siècle) ; redressment (années 1640).

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " redress "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of redress

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