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Signification de re-lay

reposer; remettre en place; réinstaller

Étymologie et Histoire de re-lay

re-lay(v.)

"remettre en place, poser une seconde fois" dans les années 1580, dérivé de re- "de nouveau, encore" + lay (verbe). Utilisé avec un trait d'union et une prononciation complète du préfixe pour le distinguer de relay. Lié : Re-laid; re-laying.

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« faire reposer ou s’allonger », en vieil anglais lecgan « placer sur le sol (ou une autre surface) ; disposer de manière ordonnée », également « poser » (souvent en frappant), issu du proto-germanique *lagojanan (à l’origine aussi de l’ancien saxon leggian, de l’ancien norrois leggja, de l’ancien frison ledza, du moyen néerlandais legghan, du néerlandais leggen, de l’ancien haut allemand lecken, de l’allemand legen, du gothique lagjan « poser, mettre, placer »), provenant de la racine indo-européenne *legh- « s’allonger, poser ». C’est la forme causative de l’ancien verbe germanique qui a donné le verbe anglais moderne lie (v.2).

Le sens « avoir des relations sexuelles avec » est attesté pour la première fois en 1934, dans l’argot américain, probablement dérivé de l’idée de « faire éclore et déposer » (présente en vieil anglais, comme dans lay an egg, lay a bet, etc.), peut-être renforcé par to lie with, une expression fréquemment rencontrée dans la Bible. lay for (quelqu’un) « attendre une occasion de se venger » date de la fin du 15e siècle ; lay low « rester discret » provient de 1839 ; lay (someone) low « vaincre » (fin du 14e siècle) conserve le sens secondaire du vieil anglais.

À la fin du XIVe siècle, dans le domaine de la chasse, on parlait de relai pour désigner des « chiens placés le long d'une ligne de chasse » (destinés à remplacer ceux qui se fatiguent). Ce terme vient du vieux français relais, qui signifiait « meute de chiens ou d'autres animaux de réserve ; repos, arrêt, remise, délai » (XIIIe siècle). Il provient du verbe relaier, signifiant « échanger des animaux fatigués contre des frais », littéralement « laisser derrière », composé de re- (qui signifie « en arrière », comme on peut le voir dans re-) et de laier (« laisser, permettre »).

On pourrait également y voir une variante du vieux français laissier (à comparer avec relaisser, qui signifie « libérer »), issu du latin laxare, signifiant « relâcher, défaire » (voir lax (adj.)). Cependant, selon Watkins, ce mot proviendrait du francique *laibjan, dérivé d'une forme causative proto-germanique de la racine indo-européenne *leip-, qui signifie « coller, adhérer ».

Dans son sens étymologique, l'idée était donc « de laisser (des chiens) derrière soi pour en prendre des frais ». Concernant les chevaux, on a commencé à l'utiliser dans les années 1650. L'expression a ensuite évolué pour désigner « une équipe de personnes prenant des tours de travail à intervalles réguliers », dès 1808. En tant que type de course à pied, elle est attestée depuis 1898. Quant à l'instrument électromagnétique, il est mentionné sous ce nom dès 1860, à l'origine dans le domaine de la télégraphie.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " re-lay "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of re-lay

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