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Signification de affiance

promettre; engager; confier

Étymologie et Histoire de affiance

affiance(v.)

Dans les années 1520, le verbe « affier » est utilisé pour signifier « promettre ». Il vient de l'ancien français afiancier, qui signifie « engager sa parole, faire une promesse ». Ce terme dérive de afiance (nom) signifiant « confiance, foi », lui-même issu de afier, qui veut dire « faire confiance ». Ce dernier provient du latin tardif affidare, formé de ad (qui signifie « vers » et est lié à ad-) et de fidare, qui veut dire « faire confiance ». Ce dernier vient de fidus, signifiant « fidèle », et remonte à la racine indo-européenne *bheidh-, qui évoque l’idée de « confiance, foi, persuasion ».

À partir du milieu du XVIe siècle, le verbe prend une connotation particulière, surtout dans le contexte du mariage, où il signifie « promettre de se marier ». La forme antérieure du mot était affy, comme en témoigne le moyen anglais affien, qui signifiait « faire confiance, avoir foi en quelqu’un » vers 1300. Ce terme provient également de l’ancien français afier. On trouve des termes connexes comme Affianced (fiancé) et affiancing (le fait de fiancer).

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Élément de formation des mots exprimant une direction vers ou une addition à, issu du latin ad signifiant « à, vers » dans l'espace ou le temps ; « en ce qui concerne, par rapport à ». En tant que préfixe, il est parfois simplement emphatique et provient de la racine indo-européenne *ad- qui signifie « à, près de, chez ».

Il se simplifie en a- devant sc-, sp- et st- ; se modifie en ac- devant de nombreuses consonnes, puis est réécrit en af-, ag-, al-, etc., en accord avec la consonne suivante (comme dans affection, aggression). On peut aussi comparer avec ap- (1).

En vieux français, il se réduit à a- dans tous les cas (une évolution déjà amorcée dans le latin mérovingien). Cependant, le français a redessiné ses formes écrites sur le modèle latin au 14e siècle, et l'anglais a fait de même au 15e siècle pour les mots empruntés au vieux français. Dans de nombreux cas, la prononciation a suivi ce changement.

Une surcorrection à la fin du Moyen Âge, tant en français qu'en anglais, a « restauré » le -d- ou une consonne doublée dans certains mots qui ne l'avaient jamais (comme accursed, afford). Ce processus a été plus marqué en Angleterre qu'en France (où la langue vernaculaire a parfois résisté au pédantisme), donnant en anglais des mots comme adjourn, advance, address, advertisement (en français moderne, on dit ajourner, avancer, adresser, avertissement). Dans la formation des mots moderne, on considère parfois ad- et ab- comme des opposés, mais ce n'était pas le cas en latin classique.

La racine proto-indo-européenne qui signifie « faire confiance, se confier, persuader ».

Elle pourrait constituer tout ou partie de mots comme : abide, abode, affiance, affidavit, auto-da-fe, bide, bona fide, confederate, confidant, confide, confidence, confident, defiance, defy, diffidence, diffident, faith, fealty, federal, federate, federation, fiancee, fideism, fidelity, fiducial, fiduciary, infidel, infidelity, nullifidian, perfidy, solifidian.

Elle pourrait aussi être à l’origine de mots comme : le grec pistis signifiant « foi, confiance, honnêteté » ; le latin fides pour « confiance, foi, assurance, croyance » ; l’albanais be qui veut dire « serment », et bindem pour « être convaincu, croire » ; le vieux slavon de l'Église beda signifiant « détresse, nécessité », et bediti pour « forcer, persuader » ; l’ancien anglais biddan qui signifie « demander, prier », et l’allemand bitten pour « prier, demander ».

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of affiance

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