Publicité

Signification de currier

tanneur; personne qui traite et colore le cuir

Étymologie et Histoire de currier

currier(n.)

Au milieu du 14e siècle, curayour désignait "celui qui habille et teint le cuir après qu'il a été tanné." Ce terme vient de l'ancien français corier, curreiour, lui-même issu du latin coriarius, qui signifie "tanneur, corroyeur." À l'origine, c'était un adjectif signifiant "relatif au cuir" et provenait de corium, qui signifie "peau, cuir, peau" (voir corium). On le retrouve comme nom de famille dès la fin du 13e siècle. On peut le comparer à curry (verbe).

Entrées associées

"couche la plus profonde de la peau," 1836, issu du latin corium signifiant "peau, cuir, peau de bête," lié à cortex qui veut dire "écorce," et scortum "peau, cuir." Tout cela provient de la racine indo-européenne *sker- (1) qui signifie "couper" (à comparer avec le sanskrit krtih pour "peau," l'ancien slavon d'église scora pour "peau," le russe skora pour "cuir," et kora pour "écorce." En gallois, corwg désigne même une "barque faite de peaux de cuir," tout cela provenant de la même racine).

À la fin du XIIIe siècle, le verbe curreier en anglo-français signifiait « brosser un cheval », dérivant du vieux français correier, qui voulait dire « mettre en ordre, préparer, curry » (curry étant une technique de toilettage). Ce mot vient de con-, un préfixe intensif (comme on le voit dans com-), associé à reier, qui signifie « arranger ». Son origine est germanique, comme le suggère le mot anglais ready. On trouve des formes dérivées comme Curried et currying.

L’expression curry favor, qui signifie « flatter quelqu’un, chercher à obtenir ses faveurs par une démonstration exagérée de courtoisie ou de gentillesse », est une altération populaire apparue au début du XVIe siècle. Elle vient de curry favel (vers 1400), lui-même issu du vieux français correier fauvel, qui se traduisait par « être faux, hypocrite ». Littéralement, cela voulait dire « brosser le cheval fauve », les chevaux fauves étant souvent associés à la ruse et à la tromperie dans les allégories médiévales françaises. On peut faire un parallèle avec l’expression allemande den falben (hengst) streichen, qui signifie « flatter, cajoler », et se traduit littéralement par « caresser le cheval couleur fauve ».

Le mot fauvel en vieux français (qui deviendra plus tard fauveau) désignait une couleur entre le fauve et le gris, mais il est difficile de déterminer la teinte exacte dans les premiers usages. Il s’agit d’un diminutif de fauve, qui signifie « cheval fauve, chose de couleur sombre, terne » (pour plus de détails, voir Fauvist). Ce sens secondaire est lié à un mot similaire en vieux français, favele, qui signifie « mensonge, tromperie ». Ce dernier vient du latin fabella, un diminutif de fabula (voir fable (n.)). En moyen anglais, favel était un nom courant pour désigner un cheval. Parallèlement, le mot identique favel ou fauvel (provenant du vieux français favele) désignait la flatterie, l’insincérité, la duplicité ou l’intrigue. Ce terme était également utilisé pour nommer un personnage dans le poème allégorique « Piers Plowman ».

On trouve aussi *ker-, une racine proto-indoeuropéenne qui signifie « couper ».

Elle pourrait constituer tout ou partie de mots comme : bias, carnage, carnal, carnation, carnival, carnivorous, carrion, cenacle, charcuterie, charnel, corium, cortex, crone, cuirass, currier, curt, decorticate, excoriate, incarnadine, incarnate, incarnation, kirtle, scabbard, scar (n.2) « surface rocheuse nue et brisée d'une falaise ou d'une montagne », scaramouche, scarf (n.2) « joint de connexion », scarp, score, scrabble, scrap (n.1) « petit morceau », scrape, screen, screw, scrimmage, scrofula, scrub (n.1) « arbre bas et rabougri », scurf, shard, share (n.1) « portion », share (n.2) « lame en fer d'une charrue », sharp, shear, shears, sheer (adj.) « absolu, total », shirt, shore (n.) « terre bordant un grand plan d'eau », short, shrub, skerry, skirmish, skirt.

Elle pourrait aussi être à l'origine de mots comme : en sanskrit krnati « blesse, blesse, tue », krntati « coupe » ; en hittite karsh- « couper » ; en grec keirein « couper, tondre » ; en latin curtus « court », caro (génitif carnis) « chair » (à l'origine « morceau de chair ») ; en lituanien skiriu, skirti « séparer » ; en vieil anglais sceran, scieran « fendre, tailler, couper avec un instrument tranchant » ; en vieil irlandais scaraim « je sépare » ; en gallois ysgar « séparer », ysgyr « fragment ».

    Publicité

    Tendances de " currier "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "currier"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of currier

    Publicité
    Tendances
    Publicité