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Signification de scrofula

glande enflée; maladie des lymphes; tuberculose des ganglions

Étymologie et Histoire de scrofula

scrofula(n.)

Ce trouble touche principalement les glandes lymphatiques, vers 1400 (Lanfranc), scrophula, issu du latin médiéval scrofulæ (au pluriel) signifiant "gonflement des glandes du cou," littéralement "petits cochons," dérivant du latin scrofa "truie reproductrice" (voir screw (n.)). Le lien pourrait venir du fait que les glandes liées à cette maladie ressemblent au corps d'une truie ou à une partie de celui-ci, ou parce que les cochons étaient considérés comme susceptibles d'en être atteints. On peut comparer avec le grec khoirades (pluriel) "scrofula," lié à khoiros "jeune cochon." En vieil anglais, le mot était scrofell.

Entrées associées

"cylindre en bois ou en métal avec une crête en spirale (le filetage) autour," vers 1400, scrue, issu du vieux français escröe, escroue signifiant "écrou, douille cylindrique, trou de vis," un mot dont l'étymologie reste incertaine et qui ne se retrouve pas dans d'autres langues romanes.

Peut-être dérivé du gallo-romain *scroba ou du haut allemand *scruva, lui-même issu du latin vulgaire scrobis signifiant "rainure de tête de vis," qui en latin classique désignait "fosse, tranchée," mais aussi "vagin" (selon Diez, bien que l'Oxford English Dictionary (OED) juge cela "phonologiquement impossible"). L'OED semble pencher pour un groupe de mots germaniques apparemment apparentés (bas-allemand moyen, moyen néerlandais schruve, néerlandais schroef, allemand Schraube, suédois skrufva signifiant "vis"), mais d'autres sources les considèrent comme des emprunts au français.

Kluge, Watkins et d'autres le rattachent au latin scrofa signifiant "truie reproductrice," peut-être à cause de la ressemblance supposée entre les trous ou sillons laissés par un cochon fouilleur (à comparer avec le portugais porca, l'espagnol perca signifiant "une vis femelle," dérivé du latin porca "truie"). L'utilisation de scrofa pour désigner "truie" est spécifique au latin médiéval ; le mot se traduit littéralement par "fouisseur, racleur" (provenant de la racine indo-européenne *sker- (1) "couper").

À l'origine, il désignait un dispositif permettant de soulever ou de presser des charges, ce qui a conduit à sa classification ultérieure parmi les machines simples. Le sens "goupille métallique ou boulon effilé avec une crête en spirale, utilisé pour assembler des objets en bois ou en métal" apparaît dans les années 1620 (spécifiquement comme wood-screw en 1841). L'expression "un tour ou une torsion sur le côté" est attestée dès 1709.

L'idée de "moyen de pression ou de coercition" émerge dans les années 1640, souvent désignée par the screws, probablement en référence à des instruments de torture (comme les thumbscrews). Le sens de "gardien de prison, surveillant" apparaît en 1812 dans le jargon criminel, à l'origine en lien avec la clé qu'il portait (l'utilisation de screw pour désigner "clé" est attestée dès 1795). Dans le jargon étudiant, il désigne un "professeur ou tuteur exigeant" (1851).

Le sens "instrument métallique en forme de spirale ou de vis, utilisé pour retirer les bouchons des bouteilles" se développe dans les années 1650. En tant qu'abréviation de screw-propeller, il apparaît en 1838. L'idée de "petite portion (d'un produit) enveloppée dans un morceau de papier" est attestée en 1836. Le sens argotique britannique de "salaire, rémunération" émerge en 1858, mais son origine reste floue. L'utilisation argotique pour désigner "un acte de copulation" est documentée dès 1929 (le sens cantique de "prostituée" est attesté depuis 1725).

La phrase argotique have a screw loose signifiant "avoir une faiblesse dangereuse (généralement mentale)" est enregistrée dès 1810 ; de nombreuses expressions similaires existent : have a tile loose signifiant "ne pas être bien dans sa tête" apparaît en 1846.

"malade ou atteint de la scrofule," début du 15e siècle, issu du latin médiéval scrophulosus; voir scrofula + -ous. Lié : Scrofulously; scrofulousness.

On trouve aussi *ker-, une racine proto-indoeuropéenne qui signifie « couper ».

Elle pourrait constituer tout ou partie de mots comme : bias, carnage, carnal, carnation, carnival, carnivorous, carrion, cenacle, charcuterie, charnel, corium, cortex, crone, cuirass, currier, curt, decorticate, excoriate, incarnadine, incarnate, incarnation, kirtle, scabbard, scar (n.2) « surface rocheuse nue et brisée d'une falaise ou d'une montagne », scaramouche, scarf (n.2) « joint de connexion », scarp, score, scrabble, scrap (n.1) « petit morceau », scrape, screen, screw, scrimmage, scrofula, scrub (n.1) « arbre bas et rabougri », scurf, shard, share (n.1) « portion », share (n.2) « lame en fer d'une charrue », sharp, shear, shears, sheer (adj.) « absolu, total », shirt, shore (n.) « terre bordant un grand plan d'eau », short, shrub, skerry, skirmish, skirt.

Elle pourrait aussi être à l'origine de mots comme : en sanskrit krnati « blesse, blesse, tue », krntati « coupe » ; en hittite karsh- « couper » ; en grec keirein « couper, tondre » ; en latin curtus « court », caro (génitif carnis) « chair » (à l'origine « morceau de chair ») ; en lituanien skiriu, skirti « séparer » ; en vieil anglais sceran, scieran « fendre, tailler, couper avec un instrument tranchant » ; en vieil irlandais scaraim « je sépare » ; en gallois ysgar « séparer », ysgyr « fragment ».

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    Tendances de " scrofula "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of scrofula

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