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Signification de fado

musique populaire portugaise; chanson mélancolique racontant le destin

Étymologie et Histoire de fado

fado(n.)

Style musical populaire du Portugal, 1902, issu du latin fatum signifiant « destin, destinée » (voir fate (n.)). Cela s'explique par le fait que les chansons racontent les destins de leurs protagonistes. La musique elle-même provient de l'ancien lundum, populaire à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, réputé d'origine africaine, venu d'Angola ou du Brésil.

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À la fin du 14e siècle, le mot désignait « le sort ou le destin de quelqu'un ; le cours de vie prédéterminé » et aussi « l'esprit guide d'une personne ». Il provient du vieux français fate et du latin fata, qui a aussi donné naissance aux mots espagnol hado, portugais fado et italien fato. En latin, fata est le pluriel neutre de fatum, qui signifie « déclaration prophétique de ce qui doit arriver, oracle, prédiction ». Ainsi, le mot latin évoquait généralement « ce qui est ordonné, le destin, la fatalité », littéralement « ce qui est dit (par les dieux) », dérivant du participe passé neutre de fari, qui signifie « parler ». Cette racine remonte à la proto-indoeuropéenne *bha- (2), qui signifie « parler, dire ». En latin, le terme avait souvent une connotation négative, évoquant « la malchance, le sort funeste, les mésaventures, la ruine, voire une peste ou une calamité ».

Au début du 15e siècle, il a pris le sens de « pouvoir qui régit les destinées, force qui prédétermine les événements, prédestination surnaturelle » et a également été utilisé pour désigner « le destin personnifié ». L'idée que le destin est « ce qui doit être » est apparue dans les années 1660, tandis que celle de « l'événement final » date de 1768. L'évolution de sens en latin va de « sentence des dieux » (grec theosphaton) à « part, portion » (grec moira), cette dernière étant souvent personnifiée en déesse dans l'œuvre d'Homère.

Le concept des trois déesses (Clotho, Lachesis et Atropos) qui déterminent le cours de la vie humaine est attesté en anglais dès les années 1580. En grec, elles étaient appelées Moirai (voir ci-dessus), un terme dérivant d'un verbe signifiant « recevoir sa part ». En latin, Parca désigne l'une des trois Parques ou déesses du destin (à l'origine du français parque, signifiant « une Parque », et de l'espagnol parca, qui évoque la Mort personnifiée ou la Faucheuse). Ce mot pourrait provenir de parcere, qui signifie « agir avec parcimonie, s'abstenir de faire quelque chose, avoir pitié de quelqu'un, s'empêcher de nuire ou de punir » (dans ce cas, il s'agirait probablement d'un euphémisme) ou de plectere, qui signifie « tisser, tresser ». En anglais, le terme d'origine était wyrd (voir weird).

J'y suivais un serpent qui venait de me mordre
Quel repli de désirs, sa traîne!...Quel désordre
De trésors s'arrachant à mon avidité,
Et quelle sombre soif de la limpidité!
[Paul Valéry, extrait de La Jeune Parque]

Au milieu du XVIIIe siècle, on désigne par ce terme une danse espagnole vive, dont l'étymologie reste floue [selon l'OED, elle serait "présumée d'origine noire"], et dont l'origine est incertaine. Il pourrait être lié au fado (Watkins relie les deux au latin fari, qui signifie "parler"). Cependant, le fado est beau mais pas particulièrement animé, donc si un lien existe, il pourrait être thématique. En anglais américain, le mot a ensuite été utilisé pour désigner "tout divertissement bruyant."

*bhā-; racine proto-indoeuropéenne signifiant "parler, dire, énoncer."

On la retrouve peut-être dans tout ou partie des mots suivants : abandon; affable; anthem; antiphon; aphasia; aphonia; aphonic; apophasis; apophatic; ban (n.1) "proclamation ou édit;" ban (v.); banal; bandit; banish; banlieue; banns (n.); bifarious; blame; blaspheme; blasphemy; boon (n.); cacophony; confess; contraband; defame; dysphemism; euphemism; euphony; fable; fabulous; fado; fairy; fame; famous; fandango; fatal; fate; fateful; fatuous; fay; gramophone; heterophemy; homophone; ineffable; infamous; infamy; infant; infantile; infantry; mauvais; megaphone; microphone; monophonic; nefandous; nefarious; phatic; -phone; phone (n.2) "son élémentaire d'une langue parlée;" phoneme; phonetic; phonic; phonics; phono-; pheme; -phemia; Polyphemus; polyphony; preface; profess; profession; professional; professor; prophecy; prophet; prophetic; quadraphonic; symphony; telephone; xylophone.

Elle pourrait aussi être à l'origine de : le grec pheme "parole, voix, énonciation, discours," phōnē "voix, son" d'un humain ou d'un animal, aussi "ton, prononciation, discours," phanai "parler;" le sanskrit bhanati "parle;" le latin fari "dire," fabula "narration, conte, histoire," fama "parole, rumeur, rapport; réputation, opinion publique; renommée, réputation;" l'arménien ban, bay "mot, terme;" le vieux slavon de l'Église bajati "parler, raconter;" l'ancien anglais boian "se vanter," ben "prière, demande;" l'ancien irlandais bann "loi."

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    Tendances de " fado "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of fado

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