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Signification de revenue

revenu; recettes; revenus

Étymologie et Histoire de revenue

revenue(n.)

Au début du 15e siècle, le terme désignait "les revenus tirés de biens ou de possessions." Il provient du vieux français revenue, signifiant "un retour," et est issu de l'utilisation nominale du participe passé féminin de revenir, qui signifie "revenir" (utilisé dès le 10e siècle). Ce mot vient du latin revenire, qui signifie "retourner" ou "revenir," et se compose de re- (qui indique le retour, comme on peut le voir dans re-) et de venire (qui signifie "venir," dérivé d'une forme suffixée de la racine indo-européenne *gwa-, qui évoque l'idée de mouvement, comme "aller" ou "venir").

Le sens de "revenus publics, revenus annuels d'un gouvernement ou d'un État" apparaît dans les années 1680. Le terme revenue sharing (partage des revenus) a été popularisé à partir de 1971, grâce à la politique de l'administration Nixon qui visait à redonner du pouvoir aux gouvernements étatiques et locaux en leur allouant une partie des impôts fédéraux. Enfin, Revenuer, qui désigne un agent du département des revenus des États-Unis, est attesté dès 1880 et était particulièrement redouté par les distillateurs clandestins des Appalaches.

Entrées associées

"celui qui revient," en particulier après une longue absence ; "un fantôme, celui qui revient des morts," 1814 (dans "Rosanne" de Laetitia Matilda Hawkins), issu du français revenant (féminin revenante), nom formé à partir du participe présent de revenir qui signifie "revenir" (voir revenue).

*gwā-, aussi *gwem-, est une racine proto-indo-européenne qui signifie "aller, venir."

Elle pourrait constituer tout ou partie de mots comme : acrobat; adiabatic; advent; adventitious; adventure; amphisbaena; anabasis; avenue; base (n.) "fond de quelque chose;" basis; become; circumvent; come; contravene; convene; convenient; convent; conventicle; convention; coven; covenant; diabetes; ecbatic; event; eventual; hyperbaton; hypnobate; intervene; intervenient; intervention; invent; invention; inventory; juggernaut; katabatic; misadventure; parvenu; prevenient; prevent; provenance; provenience; revenant; revenue; souvenir; subvention; supervene; venire; venue; welcome.

Elle pourrait aussi être à l'origine de mots comme : le sanskrit gamati "il va," l'avestique jamaiti "va," le tokharien kakmu "venir," le lituanien gemu, gimti "naître," le grec bainein "aller, marcher, avancer," le latin venire "venir," l'ancien anglais cuman "venir, s'approcher," l'allemand kommen, et le gothique qiman.

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Tendances de " revenue "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of revenue

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