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Signification de replication

répétition; réponse; réplique

Étymologie et Histoire de replication

replication(n.)

À la fin du 14e siècle, on trouve le terme replicacioun, qui désigne « une réponse, une réplique verbale » ; il est également utilisé en droit pour signifier « une réplique, une réponse légale » (la troisième étape des plaidoiries dans une procédure de common law). Ce mot vient de l'anglo-français replicacioun et de l'ancien français replicacion, signifiant « réponse, réplique », lui-même issu du latin replicationem (au nominatif replicatio), qui se traduit par « réponse, répétition, repli ». Il s'agit d'un nom d'action dérivé du participe passé de replicare, signifiant « répéter, répondre ».

Étymologiquement, ce terme signifie « replier », formé de re- (qui indique un mouvement de retour ou de répétition, comme on peut le voir dans re-) et de plicare, qui veut dire « plier » (provenant de la racine indo-européenne *plek-, signifiant « tresser »). Le sens de « copie, reproduction » apparaît dans les années 1690. L'idée de « processus par lequel le matériel génétique se copie » émerge quant à elle en 1948.

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Au début du 15e siècle, dans les écrits de Chauliac, on trouve le terme replicaten, qui signifie « répéter ». Il provient du latin tardif replicatus, le participe passé de replicare, signifiant « répondre, répéter ». Dans le latin classique, ce verbe évoquait plutôt l'idée de « plier en arrière, replier, courber ». Il se compose de re-, qui signifie « en arrière, de nouveau » (voir re-), et de plicare, qui veut dire « plier » (issu de la racine indo-européenne *plek-, signifiant « tresser »).

Le sens de « copier, reproduire, réaliser une réplique » apparaît en 1882, formé à partir de replication. Dans le domaine scientifique, l’expression « répéter (une expérience) et obtenir un résultat cohérent » est attestée dès 1923. L’usage en génétique est documenté à partir de 1957. On trouve également des termes connexes comme Replicated, replicating et replicative.

La racine proto-indo-européenne signifie « tresser ». C'est une forme étendue de la racine *pel- (2) qui signifie « plier ».

Elle pourrait constituer tout ou partie des mots suivants : accomplice, application, apply, complex, complexion, complicate, complication, complicity, deploy, display, duplex, duplicate, duplicity, employ, explicate, explicit, exploit, flax, implex, implicate, implication, implicit, imply, multiply, perplex, perplexity, plait, plash (v.2) « entrelacer », pleat, -plex, plexus, pliable, pliant, plie, plight (n.1) « condition ou état », ply (v.1) « travailler avec, utiliser », ply (v.2) « plier », ply (n.) « une couche, un pli », replica, replicate, replication, reply, simplex, splay, triplicate.

Elle pourrait également être à l'origine de mots comme : le sanskrit prasna- « turban », le grec plekein « tresser, entrelacer, enrouler, twister », plektos « tordu », le latin plicare « plier, enrouler, tordre », plectere (participe passé plexus) « tresser, entrelacer », l’ancien slavon d’église plesti « tresser, entrelacer, tordre », le russe plesti, le gothique flahta « tresse », l’ancien norrois fletta, l’ancien haut allemand flehtan « tresser », et l’ancien anglais fleax « tissu fait de lin, lin ».

Le préfixe re- est un élément de formation de mots qui signifie « retour, retour à l'état d'origine » ; il peut aussi signifier « à nouveau, une fois de plus », tout en véhiculant l'idée de « défaire » ou de « mouvement vers l'arrière », etc. (voir l'évolution des sens ci-dessous). Il est attesté vers 1200, issu du vieux français re- et directement emprunté au latin re-, un préfixe inséparable signifiant « de nouveau ; en arrière ; à nouveau, contre ».

Watkins (2000) décrit ce préfixe comme une « forme de combinaison latine qui pourrait provenir de l'indo-européen *wret-, variante métathétique de *wert- signifiant « tourner ». De Vaan soutient que l'« étymologie acceptable » pour ce préfixe est celle proposée en 2004, qui reconstruit une racine en proto-indo-européen *ure signifiant « retour ».

Dans les premiers textes latins, le préfixe se transformait en red- devant les voyelles et le h-, une forme que l'on retrouve dans des mots comme redact, redeem, redolent, redundant, redintegrate, et, sous une autre forme, dans render (verbe). Dans certains mots anglais empruntés au français et à l'italien, re- apparaît sous la forme ra-, et la consonne qui suit est souvent doublée (voir rally (v.1)).

Les multiples significations associées à l'idée de « retour » confèrent à re- une large gamme de sens : « retour en arrière ; opposition ; restauration à un état antérieur ; transition vers un état opposé ». Grâce à son extension dans le sens de « à nouveau », re- en vient à désigner la « répétition d'une action », et dans ce sens, il est extrêmement courant en anglais en tant qu'élément de formation, applicable à presque tous les verbes. L'Oxford English Dictionary note qu'il est « impossible de tenter un enregistrement complet de toutes les formes résultant de son utilisation », ajoutant que « leur nombre est pratiquement infini ».

Souvent, il n'est plus qu'un intensificateur, et dans de nombreux emprunts anciens au français et au latin, le sens précis de re- s'est estompé, perdu dans des significations secondaires ou affaibli au point de devenir presque invisible, comme dans receive, recommend, recover, reduce, recreate, refer, religion, remain, request, require). On peut aussi comparer avec le terme du 19e siècle revamp.

Il semble qu'il y ait eu plus de tels mots au moyen anglais qu'après, comme en témoignent recomfort (verbe) signifiant « réconforter, consoler ; encourager » et recourse (nom) signifiant « processus, moyen, voie ». Le mot Recover au moyen anglais pouvait aussi signifier « obtenir, gagner » (le bonheur, un royaume, etc.) sans aucune connotation de retour, mais plutôt dans le sens de « prendre le dessus, surmonter ; parvenir à ». On peut également considérer le sens juridique du terme recovery qui signifie « obtenir (un bien) par jugement ou voie légale ».

De plus, en raison des changements de son et des déplacements d'accent, le préfixe re- a parfois complètement perdu son identité (rebel, relic, remnant, restive, rest (n.2) « reste », rally (v.1) « rassembler »). Dans quelques mots, il s'est réduit à r-, comme dans ransom (doublet de redemption), rampart, etc.

Il a été utilisé dès le moyen anglais pour former des mots à partir d'éléments germaniques ainsi que latins (rebuild, refill, reset, rewrite), et même dans le vieux français (regret, regard, reward, etc.).

Lorsqu'il est placé devant un mot commençant par e, re- est séparé par un trait d'union, comme dans re-establish, re-estate, re-edify, etc. ; ou bien le second e porte un tréma : par exemple, reëstablish, reëmbark, etc. Le trait d'union est aussi parfois utilisé pour souligner de manière emphatique le sens de répétition ou d'itération : par exemple, sung et re-sung. Le tréma n'est pas utilisé sur d'autres voyelles que e lorsqu'il précède re : ainsi, reinforce, reunite, reabolish. [Century Dictionary, 1895]
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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of replication

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